jeudi 26 avril 2012

J'avais lu une chose sur Julien Green ...

Si un jour je serais aussi lu que Julien Green, j'aurais peut-être le plaisir de me poser au bar café 1900 (son année de naissance et celui de mon grandpère) et lire The Horse and His Boy (paru un 6 septembre, sa date anniversaire et la mienne). Le Cheval et son Écuyer en est une traduction un peu fautive: d'abord High King est "Haut-Roi" - comme les Ard-Righ à "Royal Meath" - et non "suprême souverain" (un tître qui trahit le principe derrière le nom du palais royal de Narnia: Cair Paravel est Breton pour Chaire Inférieure, donc dépendant du divin), Corin est biensûr Corin et non à traduire "Corentin": le nom n'est pas un nom courant et vise d'être le diminutif de Cor, puisque en Archenland les frères cadets portent le diminutif du nom du frère ainé, et le diminutif finit régulièrement en -in (comme le -een/-ín de l'irlandais, mais sans accent).

Aujourd'hui je n'ai pas eu ce plaisir, mais je viens de regarder Die Landärztin, un film paru environ dix ans avant mon propre arrivée à Munich où j'ai visité ma première messe en latin, bien avant mon baptême. Peut on assister à une messe sans ni avoir encore l'usage de sa raison, ni être baptisé? Mais ma mère n'était pas trop étroitement protestante pour y assister, sans évidemment avoir le droit d'y communier à l'époque. Quand à elle, elle a été médecin assistant dans une région campagnarde de Suède, donc collègue de l'éponyme du film. Différence: elle était bien accueillie dès le début par la population. Elle finit par être trahie par ses collègues. Pour Petra Jensen, Med Dr, ça finit mieux, mais vraiment, avec éclat. Tant mieux si c'est basé sur un vrai récit de journal d'une demoiselle practicant la médicine au Tegernsee. Et sinon ... se non e vero e ben trovato.

Hans-Georg

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