vendredi 11 novembre 2011

Théâtre du Renard, encore jusqu'au 13 Novembre

L'exposition de CCHR/CCDH sur la psychiatrie. Histoire, abus passés, abus persistants, escrocs de définitions ("déséquilibre chimique dans le cerveau" par exemple), escrocs sur réussites, escrocs sur la neutralité scientifique, idéologies racialistes et communistes et nazies/eugénistes.
Citizens' Committee of Human Rights.
Committée Citoyenne des Droits Humains.

samedi 1 octobre 2011

Où parler de Joann Sfarr, sinon sur mon blog BD?

Il vient de le dire lui-même, on ne peut pas plaire à tout le monde. Il a plu a un de mes bienfaiteurs qui me l'a recommandé, il n'a pas tellement plu à moi.

Le chat du rabbin, bon ça va encore un des albums, mais là où ils vont en désert, il se complait un peut trop à raconter les pires abus des Chrétiens de la Russie et de son armée. Le "bon" est un trop complaisant avec les débuts de la Révolution. Le Russe ex-officier czariste est un peu trop traité comme "bon débarras".

Sans doute il y a des ressentiment communautariste qui l'excuse d'une certaine façon. Mais qu'il soit excusé ne le rend pas très bon. J'ai des ressentiments de l'autre côté, donc contre le sien: je trouve horrible la révolution (anglaise, française, russe et mexicaine) avec sa persécution des chrétiens. J'abhorre la III. République dès le tournant anticlérical (environs 1878 ou qqc) jusqu'à à peu près les deux fois que Pétain se trouve sur la scène. Je déteste ce que celui faisait l'été de 42, mais avant il résistait, après il ne pouvait plus résister, il s'est plaint de sa captivité réelle sur le jour de Ste Jeanne d'Arc 1944, pendant sa visite à Paris.

Son milieu - celui de Joann Sfarr - aime de Gaulle en le considérant comme un sauveur des Juifs. Est-ce qu'ils aiment aussi Franco qui a réellement sauvé des Juifs, tous les Séfarades qui pouvaient documenter un ancêtre ayant vécu en Espagne? Parler le ladino ou montrer une clef d'une maison espagnole fonctionnait à l'ambassade de Budapest: l'œuvre de Raoul Wallenberg dans la même ville pour surtout donc les Ashkénazes en atteste.

Il n'est pas fou parce qu'il dessine tout le temps. Il n'est pas fou parce qu'il déteste la droite, il en a été ciblé. Mais c'est embêtant, autant de le lire se prononcer contre la droite française, là aussi il parle des abus et de peu d'autres choses, que de le lire se dire lui-même fou sauf pour le fait qu'il ait réussi de faire argent avec sa folie. En d'autres temps un mot comme ça aurait été une bonne blague, aujourd'hui, avec les pouvoirs de la psychiatrie - voir mon article sur Heidi par Johanna Spyri pour un tout autre début et Tina la Châtelaine sur une idéalisation irréaliste de la situation présente - le propos devient dangéreux. Sinon pour lui-même, au moins pour les autres enthousiastes.

À part ses ressentiments, il est un homme harmonieux, par rapport à la vie terrestre (il aurait qqs démarches à faire pour gagner la vie céleste dans l'au-delà), et dépenser des heures et des heures sur une activité harmonieuse ne paraît nullement une folie. Même si elle était moins apprécié par les autres.

Je viens donc de lire qqs pages de l'interview fait par DBD auprès de Joann Sfarr. Après en avoir lu deux album du Chat du rabbin. Je lui accorde d'avoir un bon goût de BD: Rahan et Conan par Buscema ne sont pas à mépriser. Ils dessinent un peu plus joliment que lui-même.

S'il prendra ça comme un compliment ou pas, dans ma période la plus pro-juive en 2007, à Nice(quoique je n'étais pas et je ne deviendrai pas Juif), j'avais un samedi perdu une souris devant la maison d'un père avec enfants qui portaient la kippa. Je me suis consolé avec la réflection que "le chat du rabbin ne chasse pas le sabbat" - autrement dit que ces enfants auront vite fait de sauver la souris du chat. Après j'ai eu peur de fois qu'on l'ait utilisé pour kabbalah, mais même là, une acte de charité comme cette réflection est une protection. Et en plus, il avait l'air honnête.

Hans-Georg Lundahl
Beauvais
1 oct 2011

jeudi 14 juillet 2011

Le Schtroumpf paresseux

Je viens de ne pas lire tous les albums schtroumpf à l'époque de mon enfance et jeunesse. Je viens de lire un nouveau à Boulogne-Billancourt, la Bibliothèque. Le volume est appelé depuis la première histoire, L'Étrange Réveil du Schtroumpf paresseux. Or, Peyo se revèle encore plus à point sur les derniers thèmes que je ne pourrais imaginer avant.

Le Schtroumpf paresseux devient le cible d'une blague, où tout le monde le fait croire, qu'ils aient vieilli pendant qu'il dormait 200 ans. Ils ont bricolé des toiles d'araignées, de la moississure, des fausses barbes blanches pour eux et la Schtroumpfette se voit aussi vieilli en apparence, vraiment une mamie. On marches sur des cannes, le seul qui garde le même âge c'est le Grand Schtroumpf, pour qui "200 ans de plus ou moins ..." - et puisque le seul resté jeune est le Schtroumpf paresseux, il a un bon boulot à faire.

Bonne blague contre un paresseux, certes. Et dans ce quadre, bonne chance pour les vieux que le parresseux n'était pas le seul de s'en occuper, puisqu'ils n'étaient pas tous de vieux, les autres. Dans l'histoire il y a d'autres circonstances selon lesquelles la blague tourne vers le mal. Gargamel.

Mais aussi, un bon avertissement sur le vieillissement de la société. Un jeune homme ayant la charge de 99 vieux, bon, c'est dur. Alors, tranquille, faire enfants est peut-être pas une mauvaise idée, quand même! Honorons le fait que l'album sortait en 1991 (l'année du décès de Monseigneur Lefèbvre) et que ce n'est qu'en 2003 qu'un premier ministre socialdémocrate en Suède annonce que l'état, par motif de démographie, ne sera plus au même de garantir les retraites du futur, tout homme n'ayant pas encore sa retraite à partir de 18 reçoit une enveloppe orange avec les revenus côtisés par lui et le revenu calculable mensuel pour sa retraite. Le problème, c'est que les assurances privés tout comme le système centralisé d'avant dépendent de fait de la démographie, pas seulement des droits acquis. Avec 99 vieux sur un homme travaillable sans enfants, ils auront de fait droit à 1% de sa production, lui ayant aussi droit à un pourcent - que le côtisement soit volontaire, familial, privé ou étatique. Bonne idée de reduire les naissances? Non. Pas vraiment. Et Peyo a vue ça en 1991.

Presque aussi hallucinant que le fait qu'il donne une idée que les dinosaures auraient été des expériences génétiques antédiluviales tournées mal dans l'autre album beaucoup plus vieux: Les Schtroumpfs et le cracoucass. Si Tyrannosaurus Rex (30 fossiles) n'était pas une espèce, mais une variante artificielle d'une autre espèce, 100 fois plus petit, ça explique quelque chose sur l'arche de Noé, problème posé par les évolutionnistes. Retournons vers l'album de 1991:

Dans cet autre histoire, Le Petit Train des Schtroumpfs, il explique pourquoi Gilbert Keith Chesterton avait adressé une gratitude au Seigneur chaque fois qu'il arrivait après de prendre le subway (métro de Londres, commençait pendant son vivant), il y a la possibilité technique de détournement de train, voir - d'attentat. Et Peyo écrivit ça bien avant l'ère actuelle avec les alertes entre rouge et orange sur le plan vigipirate contre le terrorisme. Il y a des progrès techniques qui reposent sur la confiance que les gens n'abuseront pas pour le pire. L'âge de vapeur, on croyait dans l'empire Brittanique et l'empire Français et les États-Unis et Prusse et Russie. On a eu deux guerres mondiales. L'âge des centrales nucléaires, on avait eu les accords de Yalta et d'Évian, on avait l'ONU, on croyait que les violences récentes auront été parmi les derniers d'une humanité en marche vers le progrès. Les trains sont bons - surtout quand il n'y a pas d'attentat. Dans l'histoire, le coupable s'appelle Gargamel. Quelle chance pour les Schtroumpfs d'avoir un ennemi aussi inepte que le diable médiéval devant la grande présence de l'église au Moyen Âge. Et de n'avoir qu'à peu près un train de Märklin comme technologie sabotageable. Nous, on a un diable dont le pouvoir est grandi par l'anticléricalisme et la perte du sacré, et les terroristes et malfaiteurs de nos jours ont affaire avec un dépliage un peu plus lourd que ça des jouets.

Hans-Georg Lundahl
Paris
14 juillet 2011

samedi 2 juillet 2011

Deux expos: Daniele Tardy et Beatles

Celle de Daniele Tardy n'est que ce soir et demain, 2 et 3 juillet à St Nicolas du Chardonnet, près de Maubert Mutualité, en principe ou grosso modo rue Monge.

Celle des Beatles - il s'agit des photos de l'époque de leur grandeur - se trouve dans le Village de St Paul, dans le Marais, près de Lycée Charlemagne et de rue Rivoli. Je ne sais pas combien de temps, mais probablement un peu plus longtemps.

C'était jeudi soir que commença l'expo des Beatles. Les photos sont en blanc et noir, très glossy, de la jeunesse insoucieuse du groupe. Le band jouait des chanson Beatles et un peu de jazz aussi.

Daniele Tardy peint les paysages, les bateaux, châteaux, rochers et couchers et levers de soleil, les rêves, les images de guerre, céleste pour Saint Michel Archange et terrestre pour ce soldat très contemporain qui semble viser le spectateur, les illustration dans les livres d'aventures, il y a deux dans édition Clovis.

La différence entre elle et Pauline Baynes est qu'elle peint avec couleurs (peut-être Pauline le faisait aussi, mais Farmer Giles of Ham et Chroniques de Narnia l'a fait connaître comme dessinatrice plutôt que peintre).

Vous aimez vous balader en Normandie ou Bretagne? Elle aussi, et ses tableaux vont faire revivre vos promenades.

Vous imaginez St Michel comme un héro? Elle l'a peint un peu comme le Conan de Buscema, mais plus de bon humeur et pas de cheveux noirs, mais blonde moyen, et un manteau de croisé en rouge avec croix d'or. Avec la lance sur le dragon, avec ses ailes et Quis Est Sicut Deus pour le différencier de Saint Georges.

Je vous laisse découvrir./HGL

mardi 28 juin 2011

Heidi, par Johanna Spyri

La BD Heidi repose sur un livre, par Johanna Spyri, et aussi sa continuation. C'est le premier livre que j'ai lu. Et le début, quand elle découvre la vie dans les Alpes, est assez conforme entre BD et livre.

Mais, il y a un moment où Heidi est enlevée à Francfort-sur-le-Main de la Suisse, par ce que la tante n'aime pas le grand-père. Elle aurait trouvé "irresponsable" de laisser sa nièce là. Elle vient de trouver une solution bien meilleure: Heidi sera fille de compagnie pour la paralysée Clara Sesemann.

Bien, la solution n'est pas vraiment meilleure: bien qu'elle s'entend avec Clara, elle devient malade, elle commence à se promener en dormant. Un médecin honnête, de cette époque où les recherches dans l'âme n'étaient ni une façon pour certains de s'appeler et d'être payés comme médecins pour le fait de chicaner des plus faibles, ni une façon de faire le rabbin auprès des gens qui cessent de dépendre de la justice ou des prêtres, de cette époque là ce médecin encore honnête comprend que Heidi va mal par manque des Alpes et de son grand-père, et peut-être aussi des rigueurs de madamoiselle Rottenmeier (Rougemont).

Elle est donc renvoyée chez son grand-père. Ce n'était pas encore l'age d'or des agents de la DDASS. Ni l'époque où les jeunes et enfants qui vont mal à cause des DDASS sont "traités" pour "aller moins mal" là où ils se trouvent. L'auteure de Heidi, Johanna Louise Heusser, mariée Spyri, est décédée en 1901. Avant les horreurs des deux guerres mondiales et ensuite des guerres coloniales. Avant les horreurs de forcer les gens à aller chez les familles d'accueil ou même les cliniques "pour leur bien" - ou avant que ces horreurs deviennent aussi communes qu'aujourd'hui. Avant que l'obligation scolaire, déjà à l'oeuvre, devienne le sort commun des enfants et des adolescents qui font des massacres, par ce qu'ils y deviennent malades de coeur. Oui, Heidi nous parle d'un monde comme sous Léon XIII.

Hans-Georg Lundahl
Port-Royal/Paris
7-VI-2011, St Gilbert
 
PS, Veille des Ss Apôtres Pierre et Paul, Buffon:
 
L'écrivaine est née Johanna Louise Heusser. Son père était médecin, sa mère poëtesse. Le père, Johann Jakob, était pionnier en une des formes de la psychiatrie: il accueillit chez soi (avec femme et six enfants!) des malades d'humeur, donc par exemple des dépressifs. Quand on pense de la psychiatrie d'aujourd'hui, on pense souvent, quand on n'a pas fait la connaissance, qu'il s'agisse des Johann Jaokob Heusser.
 
Mais lui, il n'avait pas des neuroleptiques, il ne s'occupait pass des fous dangéreux, il n'utilisait probablement pas des contraintes, il ne surdiagnosait probablement pas, puisque l'état ne faisait pas priorité à la psychiatrie comme une répression supplimentaire, ni les réseaux pour supprimer les "dangéreux" qui ne le sont que pour leurs interêts. Il n'avait pas besoin non plus, car il était d'abord médecin normal, c'est à dire somatique.
 
Johann Jakob Heusser est né 1783, et ce n'est pas improbable qu'un de ses cas ait servi comme modèle pour Heidi et pour ses mauvais rélations avec, non, plutôt les mauvais rélation de mademoiselle Rougemont avec elle. Aujourd'hui ça serait plus souvent un psychiatre qui demande aux Heidi d'accepter les Rougemont, et si elles n'arrivent pas, les droguent. Et ils n'arrivent pas bien à identifier les Rougemont d'allure moderne et humaniste non plus.
 
HGL

lundi 27 juin 2011

Quick et Flupke

J'apprécie beaucoup de découvrir encore une fois un Hergé. Cette fois ci, Quick et Flupke.

Il me semble que certains gags ont été inspiré sur demande de M. l'Abbé Wallez. Ou la mémoire qu'avait Hergé de celui-ci. Par exemple le dernier gag de "Vive le progrès" - les deux tiennent le recueil (donc après l'époque Wallez dans la carrière du dessinateur) avec ce nom et le tître très visible, ils sont en train de progresser vers un trou dans la rue, une couvercle de cloaque ayant été enlevée pour des travaux.

Ou cet autre, ils tâchent de se mettre sur un intrus dans leur camping pendant la nuit, ils se repèrent mutuellement sans le savoir, ils se retrouvent au ciel en train de se dire "excusez-moi" et "non, c'est moi".

Ou Flupke avec son ange gardien et son démon tentateur. En fin, lui et l'ange gardien, ayant choisi le chemin de la vertu, se félicitent de voir le démon tentateur enfoncé dans un accident de voiture. Par contre, je ne crois trop dans les planches du gag "le monde comme l'aimerait flupke": pour vrai dire, ce qu'interesse les cancres n'est pas une école sans châtiments, ni interrogatoires, mais plutôt pas d'école du tout. Un choix peu vertueux? Non, pas si au lieu de l'école il ferait l'apprentissage de la charpenterie (lui et Quick aiment bricoler), ce que peut à la limite être perçu comme pas vertueux par un homme qui méprise la Sainte Famille.

Hans-Georg Lundahl
Mairie du III, Paris
27 - VI - 2011, la fête de
St Ferdinant, translation des
réliques (selon Defendente G.)

vendredi 27 mai 2011

Authentique, Spirou mag!

Je viens de vérifier qu'il y a un fromage corse qui se mange avec des asticots.

casgiu merzu


Non, je n'ai pas encore goûté un casgiu merzu, je me demande si l'essai de Belloc On Cheese était une pénitence pour ne pas avoir dument savouré un casgiu merzu (que, d'ailleurs, il n'y nomme pas). Mais chez un fromagier je viens de vérifier que ce type de fromage existe et maintenant j'ai trouvé le nom sur le forum féminin.

Le fil de forum est bien plus vieux que la bande dessinée charmante à Spirou mag où un casgiu merzu est honoré des funérailles faute de ne pas avoir été honoré par les estomacs des enfants venus de la Non-Corse aussi connue comme France. Il s'agit d'un fil de discussion de provenance de 2005:

http://forum.aufeminin.com/forum/cuisine1/__f70353_cuisine1-Fromage-corse.html

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
27-V-2011

mercredi 25 mai 2011

Avant la BD Maya l'Abeille il y avait le livre par Waldemar Bonsels

J'ai bien aimé la BD, mais le livre était impressionant. Une abeille s'égare vraiment de sa ruche de naissance, elle fait des rencontres étranges - ça rappelle un peu Le Petit Prince, un peu trop bien pour être mis en série ou le bonhomme avec la lanterne réapparaît sur un autre planète, mais avec Maya on n'a pas eu cette réticence. Bon, disons tout simplement que Maya l'Abeille bande dessinée et Maya l'Abeille livre sont deux œuvres de l'art litéraire très différentes.

Elle échappe à danger après danger, sans en avoir trop de souci (là il y a une similitude entre les œuvres) mais avec une bonne dose de curiosité et parfois un "comme c'est étrange". Le rencontre avec la mouche qui se croît un génius parce qu'il vole entre la buste de Goethe et celle de Schiller (oui, Waldemar Bonsels écrivait pour des gens de culture Germanique classiciste ou qui pouvaient la reconnaître) est sans danger mais vient après des rencontres comme la libellule ou l'araignée.

Mais la chose étrange est que son rétour à la ruche se passe de façon très surprénante. Elle -- bon, il y a une forme d'apothéose, comme on croît que ça pourrait être d'être reçu comme la reine d'une ruche. Car elle était en effet l'abeille-reine. C'est pour ça qu'elle ait pu s'égarer de sa ruche.

L'autre jour j'étais en train de me demander si les étoiles dites fixes ou - dans l'astronomie moderne - tout simplement étoiles, se tiennent dans un ordre rélativement stable (il y a quand même -a- les mouvements dits propres, 200 étoiles se déplaçant entre 1 et 10 séconds de l'arc par an -b- les mouvements attribués au mouvement annuel de la terre, comme disent les héliocentriques, "les parallaxes" jusqu'à 0.76 séonds de l'arc pour le plus grand -c- les mouvements attribués par eux-mêmes aux nutations de l'axe de la terre par influence de la lune, -d- les mouvements attribués encore une fois aux étoiles eux-mêmes, celles des étoiles-doubles, -e- ensuite ce qu'on n'attribue ni aux étoiles ni à la terre mais à la gravitation affectant la lumière parce qu'en arrivant à nous les rayons auraient été déflectés par les gravitations des grands corps, visibles comme étoiles ou planètes ou invisibles comme "trous noirs"), si elles se tiennent, comme je viens de dire dans un ordre rélativement stable par une forte stabilité de force de chaque ange et une forte solidarité entre les anges qui les portent.

Alors, les ruches d'abeilles seraient un bon image d'une certaine façon des bons anges, quoique la stabilité de chaque abeille est moindre, par le fait qu'elle ne se tient pas dans l'air par pure volonté d'adorer Dieu ou même l'abeille-reine, mais par des ailes et des fluctuations d'air qui donnent une stabilité bien inférieure à celle des anges. Le sucré du miel est peut-être un image de l'hommage que les anges font à leur Reine, la Sainte Vierge Marie. Mais la lumière des étoiles qu'ils portent a d'autres images, et leur intellect est non imagé dans le notre qu'on appelle raison, mais plutôt jumelé avec le notre, les deux étant images de Dieu.

Forte est la cohérence des anges et forte celle des abeilles. Moins forte celle des guêpes ou celle des démons. Et les guêpes pourraint d'une certaine manière passer pour des images des démons, inutiles, parasitaires, malfaisant. Bon, c'est vrai que les guêpes ont une utilité pour féconder les figues. Donc ils ne sont pas si parfaitement un image des démons.

Par contre, les hommes, certains vont dans une très bonne solidarité qui ne manque pas parenté avec les bons anges ou les abeilles, d'autres vont dans une manque de solidarité qui rappelle les guêpes et les démons. Mais ni la solidarité dans cette vie ne peut être aussi forte au moins en apparence, ni le manque de solidarité dans cette vie ne peut être aussi grande. Car nous sommes ce que ne sont ni les abeilles, ni les guêpes, ni les bons anges, ni les démons, nous sommes en train de choisir notre destin éternel - ce que n'ont pas les insectes et ce qu'ont déjà choisi les anges et les démons. Et puisque c'est un choix, il ne se force pas.

Autre réflexion provoqué par Maya l'Abeille: chez nous les solidarités les plus fortes sont plus atomisés que chez les abeilles. Chez nous chaque femme peut être une reine abeille, et la plus grande ruche qu'il y a chez nous c'est la famille, avec un homme et une femme et leurs enfants. Pour ça aussi les solidarités ne se forcent pas, le mariage se choisit, les solidarités au-delà ne se forcent pas non plus. Personne n'est sauvé comme les anges par le fait d'apparaître par force appliqué comme solidarité. C'est une différence entre abeilles et hommes, une raison pourquoi le communisme ne marche que mal quand ce n'est pas point du tout - sauf quand il est choisi.

Vraiment, le livre était tellement fort, que sa mémoire après d'années me fait bavarder - comme pour m'en extraire.

Hans-Georg Lundahl
BpI Georges Pompidou, Paris
25-V-2011

dimanche 22 mai 2011

Les journées de la peinture - aujourd'hui Sq Jean XIII, Notre Dame

J'étais parti de la messe à St Nicolas, je venais donc du V sur me pont derrière Notre Dame, j'entre par la première porte, je vois le premier banc déjà occupé (un couple polonais qui me soutient un peu) et je prends le banc à côté.

Les tableaux qu'on voit alors directement (peut-être encore une heure ou deux) sont celles de Melle Bourgeois.

La composition est onirique dans le sens qu'un image se dissoud dans un autre. La colorite est blanc sur noir avec des tâches de rouges (comme le coquelicoq) ou de bleu foncé - notemment les signes de rue pour la Place de Vosges, 4ième.

Derrière il y a un autre peintre, dont la composition est des instrumentistes - notemment cellistes - en train de jouer, et dont le colorit et gris-vert-marron-beige.

Ces journées de la peinture ne vont malheureusement pas continuer demain, mais il y a sur le site http://www.lespeintresdumarais.com une liste des évenements de ce type qui - toujours un dimanche - vont continuer jusqu'en septembre.

Bonnes visites!

lundi 16 mai 2011

Mais quel cadeau!

Le scénariste Thomas Cadène fait un roman en Bandes Dessinées sur le web, avec l'aide de différents dessinateurs. Fort bien.

Mais le clou est, après la publication des BD-blogs (qui n'est pas encore terminée) il y a aussi une républication de ces blogs sur papier.

Précisement ça est ce que je veux pour mes blogs (il y a quand même un risque dans le futur que l'internet ou l'électricité tout court manqueront à la plupart des gens, mais on peut lire un bon livre à la lumière des bougies, tant que c'est sur un support non-électronique - et en plus l'accès à mes blogs est gratuit, mais un livre sur papier est un produit marquétable, qui pourrait me donner en même temps avec l'éditeur-libraire (voir l'article précédent sur le libellé Spirou-mag).

Donc, même si je n'ai pas encore lu Les Autres Gens, par le scénariste Thomas Cadène et divers dessinateurs (Bastien Vivès s'est fait remarquer pour une droleté appelée Poungi La Raccaille), je recommende rien que pour ça de lire en ligne Les Autres Gens. Juste pour une fois. Si ce n'est pas blasphème (on voudrait pas avoir un trembleterre à la force 10 Richter!) et si c'est bon, pourquoi pas aussi acheter les volumes? Moi, je n'ai pas encore regardé!

Hans-Georg Lundahl
Mairie du III, Paris
16-V-2011

Marco Polo retrouvé

Le dessinateur est un Italien
et le scénariste un Français:
Enzo Chiomenti et Jean Ollivier

Lien vers Bastei Verlag
et vers la version originale, française.


Ajoutons que l'Ouigour s'appelle Tigre Bleu et sa petite amie (pour écrire poëmes à laquelle il demande souvent des rimes à Marco, fin ou debut d'une épisode) Fleur de Lotus.

Plus sérieusement, dans le magazine allemand, je ne sais pas si c'était aussi le cas pour l'original, à chaque numéro en plein format (il y avait aussi le petit format), il y avait une double page au milieu entre les deux aventures, qui resumait quelque aspect de l'histoire ou de la culture chinoise. Ou de la vie de Koublaï Khan ou Marco Polo historiques (car les personnages de BD laisse à Koublaï le rôle d'un Kalif Haroun ar Rachid qui a besoin d'un Djafar doublé de James Bond pour arriver à bout des vassaux déloyaux dans les provinces mais qui est trop gras pour le suivre, et a Marco Polo avec Tigre Bleu le rôle de ce Djafar/James Bond avec un sécond, un peu comme le dynamic duo, sauf qu'on a pris le soin de donner au jeune une copine pour ne pas les laisser se dégrader en symboles de la culture gay).

D'où ma conviction entre autres qu'une technologie n'a pas à être basé sur le pétrol ou l'uranium pour servir les besoins d'une civilisation humaine ou pour nourrir une large population. Conviction également valable, quoique moins prêchée dans les BD, pour la civilisation de la Chrétienneté du moyen âge ou encore le siècle de Louis XIV. C'est curieux comme cette vérité est négligée (notemment en séries télé comme Kaamelott), quand il s'agit de la civilisation qui n'est pas juste humaine, mais aussi divine, car chrétienne.

Hans-Georg Lundahl
Beaubourg/Paris (BpI)
16-V-2011

jeudi 12 mai 2011

Et à Vienne, Autriche, quelles BD?

Robin Hood (=Robin des Bois)
Marco Polo

- deux aventures du Moyen Âge, style réaliste-ligne claire, de Bastei Verlag. Les personnages principales ne sont pas à présenter, chez Marco Polo il y avait aussi un jeune Ouigour comme personnage accessoire. Quand il n'aidait pas Marco d'échapper aux pièges tendus par les ennemis du Khan, il écrivit des poëmes d'amour pour une fille qui n'apparait pas ...

En Robin Hood on trouvait aussi la traduction de Fanfan La Tulipe et une BD jouant avant l'empire de Babylone, en Sumérie, Torka le Tigre.

Classiques Illustrés.

Et:
- Biene Maja (Maya l'Abeille)
- Heidi

- pas à présenter non plus. Par contre, on peut ajouter que les deux sont basés sur des livres en allemand que j'ai également lus, et qui sont un peu différents des BD.

Tous ça s'achetait, non sans divers Mickey ou Morris et Goscinny, dans une librerie de vieilles BD. Oui, on peut lire les BD de l'année passée ou avant si un autre les a déjà lues, et ça coûtait moins cher./HGL

vendredi 29 avril 2011

Ça tombe à pic, Spirou (mag)!

N° 3812, 4 mai 2011, p. 03, Animal Lecteur! (La BD dont vous êtes le héros):

À l'origine, le libraire et l'éditeur étaient une seule et même personne. L'éditeur vendait ses livres dans la librairie.*

*Authentique


Saviez-vous que, malgré les costumes 19e S. dans cette BD, ça remonte aux temps de l'antiquité romaine, sinon déjà alexandrine, et que ça continue en l'Occident depuis le début des universités en 12e S.?

Pour quelqu'un qui voudrait refaire l'expérience, c'est pour ça - au cas que les grands éditeurs ne veulent pas - que j'ai donné libre accès au petit éditeurs-libraires amateurs de faire livrets d'articles ou petites monographies à partir de mes essais et articles sur mes blogs.

Les techniques pour paginer sur une feuille d'imprimerie (ensuite à plier deux ou trois fois, coudre en arrière et couper en devant) se trouvent sur le lien (url abrégé:) http://o-x.fr/kx2 et les conditions sont ceux précisés sur le lien (url abrégé:) http://shrt.st/ui1 - meilleurs chances!

Hans-Georg Lundahl
Fosses
Vendredi de la Semaine
de Pâques, l'A. du S. 2011

Mise-à-jour le 3 mai, Invention de la Sainte Croix:

Avant l'imprimérie aussi?

Avant l'imprimérie aussi! Dans l'Antiquité, chaque livre n'était qu'un rouleau et contenait à peu près aussi de texte qu'un "livre" dans le Nouveau Testament ou dans Tite-Live. Il était donc copié en assez peu de temps tandis qu'un autre scribe se pouvait occuper d'un autre livre dans la même œuvre.

Plus tard, au Moyen Âge, les livres deviennent ce que nous appelons livres, on fait la même chose avec chaque carnet de feuilles: mais maintenant un "livre" (comme dans une œuvre) peut en comprendre plusieurs et se terminer autre part que sur la limite entre deux carnets de feuilles.

Quel que soit l'arrangement, rouleaux séparés ou carnets de feuilles séparables, dans un scriptorium les esclaves de l'éditeur-libraire (pendant l'Antiquité) ou les employés-compagnons d'un tel (pendant le Moyen Âge) se mettent autour de parties séparées d'un modèle, en copient chacun sa partie, en donnent aux autres qui viennent de copier les leurs./HGL

mercredi 16 mars 2011

9.0 Richter?

Pour ma part j'avais posé la question vers l'innocence d'une construction payenne et ignare le jour où DirectMatin publie un article sur ce manga, et le lendemain il y a un tremblement de terre en Japon.

http://o-x.fr/keb6 http://o-x.fr/iqw3

vendredi 28 janvier 2011

Le manga japonais n'est pas la télésérie américaine

Un Briton s'est exprimé sur la série américaine: scroll down to Family Under Siege by Dr. William Marra.

Il s'y plaint en autre que, entre les situations vraiment cocasses, la télésérie américaine ridicule la fidélité, parfois même la hétéronormité.

Bon, en Love Hina, il y a des situations cocasses. Mais la fidélité n'est pas ridiculisée de tout. Juste au contraire. En tenant réellement une promesse faite quand les deux avaient cinq ans, ils se fond des reproches parce que l'un n'est pas sur que l'autre est la personne puisqu'elle ne s'en souvient pas ou le dénie. De même pour la maîtrise de soi. Je n'ai pas lu tout, mais il me semble que les deux viennent vierges aux noces. Malgré des situations bien cocasses, où la maîtrise de soi est vraiment mise à l'épreuve pour Keitaro. Et où malgré ça il solde gifle après gifle, baffe après baffe de sa flamme très pudique, Naru.

"Tes un obsédé???!!!"


Bon, vu qu'il y a quand même des situations cocasses, la série n'est pas à conseiller en soi (je ne suis pas bien exemplaire), mais si on aime et peut lire ça, vaut mieux lire Love Hina que de régarder une de ces séries dont se plaint à juste titre le feu Dr William A. Marra (dans le audio, si vous avez le flash player requis).

Hans-Georg Lundahl
Mantes, Yvelines
28/I/2011

mercredi 19 janvier 2011

Astérix et les Normands ... relu

Je l'ai eu lu en tant qu'enfant. Parmi les autres Astérix.

En tant que Normand (Suédois/Scanien, historiquement donc Danois) je l'ai relu hier.

Je ne vais pas analyser un chef d'oeuvre comme ça. Il est aussi trop connu déjà partout dans le monde pour avoir besoin d'une quelquonque présentation de ma part.

Deux petites remarques:
  • adorer Wotan et Donar/Odin et Thorr n'est pas certifié pour toute la Scandinavie pour cette époque là. Après la conquête des Gaules par César. C'est quand le petit royaume autour d'Upsale en Suède se voit rouler dans la farine par un homme appelé Odin (Wotan, donc) avec deux de ses proches Thorr et Frey (Donar, Fricco): selon Snorri Sturluson ils s'appelaient Æsir précisement parce que de provenance Asiatique. Et ils faisaient une carrière - sous Odin qui était leur chef - à peu près comme ÇA*.
  • Il est bel et bien vrai que l'aristocracie celte renvoyait ses fils les uns chez les autres pour une année ou quelques années d'apprentissage: mais ça se faisait pendant l'adolescence et c'était une procédure normale sans aucune prétention d'être une cure miracle pour les jeunes amollis. Je soupçonne fortement que l'intrigue centrale se voit inspiré par quelque coûtume beaucoup plus récente des juifs**, vue la nationalité de Goscinny. Ou encore peut-être New-Yorkaise**: il y a un certain allure des romans de Woodhouse, P G dans tout ça.


Hans-Georg Lundahl
G. Tillion/Trocadéro/Paris
19/I/2011

* http://www.asterix.com/edition/albums/le-devin.html
** L'un n'exclut pas forcément l'autre.

mardi 18 janvier 2011

Avant de critiquer un album de Valentin le vagabonde ...

... Valentin le vagabonde
J'aime bien ce vagabonde. Un peu. Mais je n'aime pas ce que la bande dessinée a fait avec les expectations des français sur les vagabondes - ayant moi-même vagabondé avant d'arriver à Paris il y a un an et demi.

Dans le premier album, Valentin devient vagabonde.

Il se trouve proposer à chaque tour du vin. En fin il n'arrive pas à dire non, il devient bourré et vomit, après il trouve un dégoût excessif pour le vin.

Il y a des français qui semblent croire que le vagabonde qui boît du tout est en train de devenir ou de déjà être alcoolique et que la seule manière de l'éviter est de devenir comme Valentin le vagabonde.

Là, il semble y avoir quelque influence culturelle des endroits où se joue Iznogoud.

samedi 8 janvier 2011

Comme suédois je me sens concerné ...

... les français amis des polars connaissent Millennium et Wallander, mais pas du tout Ture Sventon!

Bon, il s'appelle en réalité Sture Svensson. Mais incapable de le prononcer, il souffre de sigmatisme. Donc, il le change en Ture Sventon. Pour combler la comique, il mange les semlor* toute l'année, mais il les prononce temlor. Néanmoins, il est un enquêteur de droit privé tout à fait formidable. Il connait même un M. Omar qui possède un tapis volant. Åke Holmberg a écrit 9 livres de lui, dont une collection de 5 nouvelles. Les autres huit livres ont été refaits en BD sérialisés à Kamratposten**.

Un des livres est Ture Sventon i Paris. La préposition suédoise i se traduit en ou dans, mais on l'utilise aussi pour les villes où le français utilise à. La traduction française non-existente serait donc Ture Sventon à Paris.

Et même comme ça, Ture Sventon est totalement inconnu aux français?

D'ailleurs, dans ce bouquin, il a vaincu son sigmatisme (le nom changé demeure), ainsi que son amour des "temlor" ce qui me semble suspecte. Il a aussi perdu le tapis volant.

Madame Smith de Chicago visite Paris, elle souhaite acheter un château dans la vicinité, l'immobilier la ramène à un château très joli, que néanmoins elle ne peut pas visiter: "tout le château" souffre de gastrite. Elle achète. Elle revient. Le château n'existe plus.

L'un comme l'autre, Ture Sventon et Monsieur Omar se retrouvent à Paris à propos des affaires comme ça. Ils logent à un hôtel, dont le propriétaire avec sa famille les aide finalement de faire la charade qui les permet d'attraper La Belette - leur pendant à Moriarty, si Ture pose pour Sherlock et M. Omar pour le Dr Watson.

Avec les lourdeurs et horreurs de Wallander et Millennium, je me dois de rétablir notre honneur nationale devant les français: nous sommes capables à écrire légèrement aussi! Même des polars.

Hans-Georg Lundahl
Brunoy
8 janv. 2011, St Sévérin du Norique

*Une semla, plusieurs semlors. Avec Ture Sventon, c'est très plusieurs. c'est à dire, normalement il y en a une là où une autre personne prendrait un barre céréale ou une demi-tablette de chocolat. Non, il n'est pas obèse du tout.

**À peu près Okapi, mais KP commence plus tôt. Je crois que la dessinatrice est Cecilia Torudd.