samedi 26 décembre 2020

Alain Sanders donna une critique favorable de Spirou chez les Soviets


D'abord, sa critique de Croke Park m'explique pourquoi l'antiprogressiste assumé C. S. Lewis énumérait les Black and Tans avec les camps de concentration et les Goulags comme raisons de ne pas considérer le XXe siècle comme le meilleur.

Mais ensuite, il est très complaisant avec Spirou chez les Soviets, quand il considère que des très fortes passages sur les Goulags rendent la BD une bonne lecture anticommuniste.

Comme presque chaque Spirou, on peut le considérer comme de la bonne diversion, et on peut après avoir des réserves à propos les politiques soit louées soit parodiées. Mais, des très fortes passages? Je dois avouer, je n'ai pas lu l'album, j'ai lu la prépublication en Spirou mag, en des bibliothèques, donc avec des grandes lacunes. Mais dit-on que pas mal de gens sont libérés des goulags juste avant de mourir de conditions attrapées dedans?

J'ai un peu peur que les goulags soient à peu près la seule référence à la criminalité soviétique, et qu'en plus, il y a presque une connivance avec les Soviets sur le plan de la gastronomie ... je ne vais pas trop dévoiler de l'action, mais ...

Par contre, qu'il soit divertissant, pas de doute. Et non plus que les idées politiques dévoilées par l'action (et donc actives dans l'édification ou la corruption des lecteurs) sont nettement plus sains que celles du Communisme - mais sur le plan anti-communisme, ce n'est pas aussi fort que Tintin chez les soviets.

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Étienne
26.XII.2020