mercredi 29 décembre 2010

Les instructions pour écrire des romans ...

Il semble y en avoir peu en français.

En suédois, non. Romanens formvärld. Författarskolan. Nya Författarskolan.

Et en anglais il y avait le controversiel, presque sulfureux How to Write and Sell a Novel. Je trouve maintenant How to Write a Novel: The Snowflake Method, How to Sell Your Novel, How to Wrie a Novel in 100 Days or Less, How to Write & Sell Your First Novel, How to Write and Sell Your Novel...Handbook for the Beginning Novelist, How To Write Novels That Sell, peut être est-ce celui-ci: How to write and sell a novel. Author: By Jack Woodford. (lien désactivé, par sabotage et par virus, voir en bas commentaires) - et quand j'essaie de le consulter, je trouve (Bibliothèques Municipales de Paris):

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Merci!

Mais, franchement, j'étais juste en train de spéculer sur l'éventualité qu'un psychiatre me dépeint comme ayant délusions de grandeur comme romancier, tandis qu'en réalité je suis essayiste. Et qu'il avait demandé à quelque prêtre de prier pour que je trouve une "école d'écriture". Parce que je viens juste de tomber sur encore une autre. J'en raffolais une certaine époque, je sais comment faire. Et mon style littéraire ne va pas devenir autre que celui qu'il est déjà. Si je n'ai pas écrit des romans, c'est que pour certaines sujets il me manque la documentation. Le sujet pour lequel j'ai documentation en surplus - vie quottidien d'un sdf à Paris - ne me tente nullement comme sujet d'un roman. Et il me manque aussi la dose quottidienne de sommeil et de solitude pour être productif. Il y a tellement de gens qui m'aident à survivre dans le quottidien mais qui ne me parlent pas d'autre chose ou assez peu. Et les gens avec qui je parle des choses qui m'interessent se trouvent normalement à distance d'internet de moi. Chaque rupture de connexion d'internet m'éloigne d'eux.

Mais en plus: je trouve que mes essais se portent assez bien sans l'aide d'un roman. Comme Göran Hägg, auteur de Författarskolan et Nya Författarskolan, je suis plutôt essayiste que romancier.

Pour mes lecteurs: y a-t-il quelqu'un qui voudrait me filer quelques œuvres francophones sur l'écriture romancière? Si ce n'est que des psychologues ou psychiatres, ou encore des francmacs, ils n'ont pas besoin d'apprendre de fictionnaliser, mais il sera préférable qu'ils le fassent sur papier et personnages fictionnels reconnus comme tels que sur moi.

Hans-Georg Lundahl
5e jour de Noël
29/XII/2010
Baudoyer/Paris IV

PS: Romanens Formvärld est très technique, s'adresse plutôt aux critiques qui doivent identifier par exemple "un roman écrit en deuxième personne du singulier" ou "erlebte Rede" pour décrire les œuvres d'autrui qu'aux auteurs. Göran Hägg, dans son premier livre d'instruction au moins et plus pratique: il nous renvoie aux concepts de dramaturgie, celle d'Aristote et celle d'Hollywood. L'œuvre anglophone que je cherchais fait du romancier un psychologue et des critiques et des éditeurs des fourbes doublés d'inanités. Bon, il n'est pas unilatérale: il y a un chapître "There is Something to Say for the Editor Too". Le plus sont ses divers astuces sur la technique d'écrire. Elles ne forment pas une tecchnique unifié, il donne divers technique pour divers auteurs futurs différents. Le moins, c'est qu'il est assez freudien, même un peu trop.

mercredi 15 décembre 2010

Sur lou et sur Phosphore

  • lou n'est pas exactement la fille de Julien Neel qui plus tard souffrira d'avoir un père BD-iste. Elle est basée sur ses mémoires d'enfance et sur celles de sa femme. Voir www.zoolemag.com n°28, p. 15, Julien Neel est interviewé par Camilla Patruno.

    Devenu père juste avant le premier album, s'il ne pouvait pas encore utiliser du "matériel maison", il pouvait piocher dans ses souvenirs et ceux de sa femme ...


    ... qui évidemment ne sera pas malcontente de ça quand elle grandira. Raison de plus d'aimer cette série de BD.

  • Phosphore sur (le thème d')internet: N°343, p. 68, caricature:

    J'ouvre un groupe I ♥ Kant sur Facebook, tu veux être fan?


    Non. Je suis fan de St Thomas d'Aquin et de Chesterton, mais pas de Kant.

    Tu sais si Sartre a un blog? J'lui lâcherais bien 2 ou 3 comm's!


    Tant pis qu'il n'en avait pas. Il y a des arguments sur lesquels il aurait dû être obligé de répondre par un comm bien placé. Moi, j'ai un blog. Mais, évidemment, je ne suis pas Sartre. Heureusement.

mercredi 6 octobre 2010

Je viens de lire Tina Châtelaine, par "A. B. Carroll"

Ce bouquin ci (si l'annonce demeure sur ce livre, car l'URL semble faire référence à un autre).

Le vrai nom de l'auteur est Knud Meister, sous lequel il a écrit les livres avec Jan - ceux avec Teena (en traduction frç: Tina) sont sous le pseudonyme. Probablement pour que le lectorat de ses livres "pour garçons" ne soit pas découragé par le fait qu'il a également écrit des livres "pour filles".

De toute façon, le début était un peu gâché par le gauchisme de Claus Clausen (père de Tina, peintre, mari d'une chimiste). Pire, quand les choses s'embrouillent je découvre que Teena rêve d'être médecin/psychiatre.

J'avoue qu'elle est charmante. J'avoue que certain personnel, même une médecin, au début d'une carrière psychiatrique, peuvent l'être aussi. Grace à ces charmantes personnes au début d'une carrière dans la psychiatrie, j'ai pu intéragir normalement avec quelqu'un les fois que j'ai été obligé contre mon gré et contre toute équité d'y aller comme patient, sans aucun besoin.

J'ajoute, dans ce livre ci, Tina n'est pas encore en train de faire la psychiatre professionnellement, elle le fait spontanément comme amie plutôt que professionnellement. Quand même ça, elle est en train de faire une grave bavure, elle propose un duel (en réalité feint) comme moyen de faire un psychodrame pour qu'une fille indécise se décide entre les deux qu'elle aime.

Est-ce que Tina se voit époustouflée quand la fille indécise se trouve enthousiasmée par le fait d'avoir provoqué un duel? Oui. En effet, une expérience comme ça aurait du lui couper le goût de faire des psychodrames pour résoudre les situations. Éventuellement la fille indécise perd le goût d'être provocation de duel. Heureusement en bon temps. On n'a pas le droit de faire une vraie connerie pour louper un psychodrame pour que l'arrangeur ou l'arrangeuse y perd le goût. En plus la fille indécise ne sait pas qu'elle se trouve juste dans un psychodrame. Par contre, on pourra craindre que cette réussite aura encore encouragé Tina de faire des psychodrames et de devenir pychiatre.

Il y a des gens qui trouvent un plaisir dégoûtant de soumettre les autres - les émotionnellement indécis, les craintifs, les connards, et Dieu sait encore s'il y a des catégories - aux psychodrames.

Pour beaucoup des gens le psychodrame d'être traité en hôpital comme un fou dangéreux pour soi-même ou autrui devient très destructeur. Et malheureusement les psychiatres font beaucoup des choses comme ça aussi. je viens de dire qu'un(e) aide-soignant(e) en première année de la carrière de psychiatrie est encore un être humain. Après dix ans ou vingt ans - si la personne ne cesse pas le travail - il y a les cynismes, les réserves (une-telle est très gentille mais ne fait pas beaucoup, donc n'améliore pas beaucoup les chances et la situation, à l'apparence), la superstition psychiatrique et l'amour d'imposer sa médiocrité à ses patients deviennent tellement prédominants qu'ils sont comme monstres pour leur clientèle.

J'ai vu un homme être tamponné par l'infirmière en chef comme hors contact avec la réalité, parce qu'il affirmait avoir eu un cheval de Lipizza agé de 40 ans. Or, elle savait que les chevaux ça vit pendant 20 ans ou au maximum 30 ans (a-t-elle même dit 25?), alors il affabulait à lui-même. Après j'ai vérifié - les chevaux de Lipizza sont une exception longuève, il y en a vraiment qui vivent jusqu'à 40 ans. Comme dans la théorie, où ils ne veulent pas savoir que leurs patients sachent qqc mieux qu'eux, ainsi dans la morale. Avoir affaire avec une infirmière divorcée et féministe, avec son fils rockeur, ça n'a pas arrangé mes affaires, il me parait.

Ce matin j'étais assis auprès d'un victime de leur médications qui font trembler le corps. Peut-être était-il un connard, mais je ne le sais pas. Peut-être avait-il mérité le prison, mais je ne le sais pas. Ce que je sais, c'est qu'un homme peut mériter le prison et quand même ne pas mériter ça. Ou si javais mal interpreté ses tremblements, s'ils provenaient d'un abus chimique auto-imposé, il était un assez dur cas. C'est si dégradés que ça qu'on peut trouver les victimes de la psychiatrie.

Un petit conseil, chère Teena: deviens pas psychiatre, garde ton charme, s'il te plait!

Hans-Georg Lundahl
Bibl. de Versailles
6 oct. 2010, St Bruno

vendredi 10 septembre 2010

Relectures ... lou, journal infime

  • 18:1-7 - lou c'est décidée de faire un texto à son amour. "J'aime ton intelligence" devient trop long.
  • 18:8 - J'aime ton Q.I.! (Et, à côté le chat)
  • 18:11 - lou râle puisque le chat appuya au bouton avant qu'elle eusse mi le I.
  • 18:13 - le garçon lit: J'aime ton Q.
  • ---
  • 24:1 - sa mère commence une recette du livre "cuisine facile"
  • 24:6 - lou met déjà l'écharpe et sa mère met le feu sous la casserole
  • 24:9, 10 - la mère constate qu'elle vient de brûler la nourriture, lou met le chapeau, ensuite dit "on y va?"
  • 24:11 - "Hey Gino!" - "Ciao bella! Votre table est prête les filles!"
  • ---
  • 26 - lou raconte comme sa maman rebelle était tombée enceinte avec un garçon qui n'était "pas prêt du tout à avoir un enfant" et dont elle se sépare/et qui se sépare d'elle
  • 27:1 - "Et Maman s'est rendue compte qu'elle avait très envie de garder ce bébé ..."
  • 27:2 - "...Heureusement!" (Image de la maternité).


Une très bonne lecture, assez pro-life, donc!

mardi 31 août 2010

Café Dream



Vu que j'ai mal à mémoriser les noms des auteurs, je vous renvoie à l'image (cliquez dessus pour agrandir).

Le bouquin est fascinant. Étant un grand mordu du café - je me qualifie même comme caféinique - j'ai aimé trouver des nouvelles recettes de café et information sur la production. Saviez-vous que pour les deux boissons, café et thé, la hauteur de la culture est de très grande importance, plus même que le pays?

Bonne lecture, et profitez des recettes de café après chaque chapître!

Pour donner le goût du moka à café instantanée on y ajoute un peu de liqueur de moka.

HGL

mercredi 4 août 2010

RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq.


RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq. · Rahan bi- / trimestriel 2 - comprend aussi Mbong ... · Rahan, encore - trimestriel n° 3

(p.63:)Une longue partie de la nuit, "P'tit Singe" raconta comment une partie de son clan s'était opposée aux sacrifices humains qu'exigeait le culte du "dieu-singe" ... au fil des saisons, la discorde grandit entre Kougar-le-Sorcier, farouche partisan de "Gorah-Ka" ... et le vieux chef Tork, meneur des "rebelles"!... ceux-ci, bannis du clan, durent se refugier dans les forêts ... mais ils n'y avaient pas trouvé la paix ... car ... Kougar et ses "Hommes-Gorah" les traquaient sans cesse, comme des bêtes ... le vieux Torak avait trouvé la mort au cours d'une de ces chasses-à-l'homme cruelles ...

(p.79 et seq:)- Les "entrailles" de Gorah-Ka!!

Le fils de Craô n'avait encore jamais vu assemblage aussi grandiose ... de bambous, de branches, de passerelles, d'étais, et de traverses ouvragées

- Que c'est beau! Construire cette merveille a du demander bien du temps, bien des efforts ...

- Plus que tu n'imagines, "Cheveux-de Feu"! La légende dit que nombreux sont nos ancêtres qui y ont consacré leur vie! ... Ce furent les temps heureux de la fraternité ... toute la horde élévait au dieu "Gorah-Ka" ... la plus grandiose des idôles jamais vues ... les temps du bonheur suivirent qui virent tous les clans du territoire communier dans la même foi ... on venait de partout admirer et respecter le "dieu-singe" ... mais un jour, hélas ... des chasseurs égoïstes et cruels ... prétendirent être les seuls envoyés de "Gorah-Ka" chez les vivants!

Kougar-le-Sorcier et ses gardes imposèrent sauvagement de nouvelles lois qui leur octroyaient tous les droits!

... Ils traquèrent sans relâche tous ceux qui refusaient leur tyrannie! Et depuis, à l'ombre du "dieu-singe" nous ... vivons les "temps sans joie" !...


Lecureux et Cheret - car ce sont eux les auteurs de RAHAN, Fils des Ages Farouches - sont sans doute très subtils en allusions.

Une est très clair: l'église catholique ne s'est jamais imposé sur une communauté chrétienne plus ancienne comme Kougar-le-Sorcier. Car, le jour où il y a une imposition par quelqu'un, il y a aussi une date dont se souvenir.

L'Église Catholique avait son culte et sa doctrine, dans l'essentiel, bien avant d'être en position de traquer qui que ce soit (avec par exemple l'Inquisition Espagnole). Elle était au contraire elle-même souvent traqué: par Juifs et par Païens Romains, par Ariens, par Païens Germaniques et par Musulmans, par la Réforme Protestante et par la Révolution Française - oui, 1517 et 1792 sont en effet des dates de mémoire d'une usurpation devenu après sanglante, donnant pour les demeurés fidèles vraiment des "temps sans joie".

Je ne sais pas si c'était leur intention, mais Cheret et Lecureux ont donné avec les mots de Tarouk une belle apologétique de la foi Catholique:

"mais un jour, hélas ..."

Merci!

Hans-Georg Lundahl
Le Blanc Mesnil
4 août 2010

samedi 5 juin 2010

Films I will probably/hopefully not see ... (again)

1 Life of Brian
2 Plan B - read in PRÉSENT that it was not a seduction repaired by pregnancy and marriage, but an insemination or such.
3 Hypatia. See a review on video.

vendredi 21 mai 2010

Followers

I have followers on some blogs: musicalia, deretour, Philologica, Morphologia Latina and Gm b1 lou, of late also on Creation vs Evolution all of which are functional in English. Same goes for Recipes from Home and Abroad.

If some of you got on to more blogs that might interest you, there might be some debates in comment sections.

samedi 15 mai 2010

Livre à éviter: Qumrân (Éliette Abécassis)

Elle fait de la mauvaise philologie. J'ai donné la critique là-dessus sur le blog Philologica.

http://o-x.fr/4ms4 est le lien bref pour accéder à ce message.

Henri IV - Ravaillac - Richelieu (R. I. P.)

Il ne convient pas à un chrétien de maudir quelqu'un après sa mort.

Prions donc pour les trois.

Après, constaton, qu'au lendemain ou presque du meurtre d'Henri IV par Ravaillac, on voit un conseilleur de roi surgir de l'obscurité jusqu'à la réussite extrème: Richelieu. Hanté par l'horreur - selon l'étude fait par Hilaire Belloc (soldat français et écrivain anglais) - d'un second Ravaillac, il se met au boulot pour faire que cela devienne impossible. En effet, le prochain roi français connu comme tué (on laisse à côté les spéculations sur l'Homme dans la Masque de Fer) ne le fut pas par un solitaire, mais par un parlement, juste comme Charles I. Mais là, on est déjà sous Mazarin.

(Ça rappelle un peu comme Laban, se voulant un bon et responsable père pour Lia et Rachel, leur a causé une rivalité, un péché d'orgueil de Rachel qui provoca la stérilité pendant longtemps comme châtiment divin, par là aussi possiblement des accouchements trop tardifs et trop dures, dont la deuxième l'acheva: faire le mal pour être responsable devient facilement une piège pour les bonnes intentions.)

Je viens de citer le fait sur un autre blog que son modèle pour refaire la France en plus sécuritaire fut l'Angleterre à l'époque tellement totalitaire: Henri VIII, Edward VI (pour qui regnèrent une junte des nobles réformés, il était petiot), Marie I, Élisabeth I, Jacques I d'Angleterre et en même temps Jacques VI d'Écosse (aussi élevé par une junte des nobles réformés qui avaient trahi sa mère à sa cousine Élisabeth). Celui qui prétendant "le droit divin des rois" contestait le droit du Pape à délier les Anglais de leur loyauté envers l'usurpatrice Élisabeth: il est entré en debât théologique avec St Robert Bellarmin là-dessus. Et que la Bastille eut son emploi malfamé grace à ses décisions - ce qui coûta très cher à un si noble roi que fut Louis XVI, abolisseur des lettres de cachet.

Si Belloc a raison, tout ça parce que Richelieu avait horreur de revoir un Ravaillac. Son livre est donc à lire: Richelieu.

Mais Louis XIII était bien plus heureux que Louis XVII, Ravaillac fit moins mal que la Révolution. Celle-ci n'ayant une âme, et dont les perpétreurs principales sont morts dehors l'église, pour ça on ne prie pas. Mais pour Henri IV, Ravaillac, même Richelieu. Je cite Belloc de memoire, en traduisant:

[Le pape] disait une de ces choses qui sont [...?...] vues comme preuves de cynisme: S'il n'y a pas de Dieu, il a eu une vie réussie. On omet généralement de citer la suite: S'il y en a, il a beaucoup de quoi rendre raison.


Prions, et pour les trois: Henri IV, Ravaillac, Richelieu. Dona eis Dñe requiem æternam, lux perpetua luceat eis, requiescant in pace. Amen.

Hans-Georg Lundahl
Paris XI, Parmentier
15/V/2010, lendemain
du mémoire du meurtre
d'Henri IV

jeudi 11 mars 2010

Le démon d'après-midi / Florence Cestac

Dargaud, 2005

Leçons à retenir:
  • 1.) L'infidélité avec des plus jeunes que la ou le compagne, que la femme ou le mari, n'est pas du tout bien vu;
  • 2.) Avoir eu une vie déjà passée n'empêche pas d'en avoir une autre.

    [Toutefois, pour les veuves et les veufs, c'est théologiquement correcte, pour les divorcées, ce n'est pas licite.]

  • 3.) Les choses imhumaines s'humanisent - sauf biensûr pour le plus faible (comme l'avortement dans l'histoire).

    [Bon inventaire des démarches compliquées pour avoir un avortement avant Simone Veill, "belles" parodies des faiseuses d'anges, des docteurs rayés et des marabouts, mais, étrangement aucune évocation sur la délibération si on devait q m garder l'enfant - ça ne semble pas avoir été une alternative dans une famille qui pouvait se payer d'envoyer la fille à Londres - ni de la loucheté de l'avortionniste anglais légal.]

  • 4.) Mêmes la mémoire des crimes (comme l'avortement dans l'histoire) donnent de la sentimentalité.

  • 5.) Même des gens pas chrétiens du tout (comme celle qui avait dans sa jeunesse avorté dans l'histoire) trouvent parfois des solutions dont la bonhomie rédole de la charité chrétienne, au moins quelque peu.

  • 6.) Une génération qui vient de faire la rebelle contre les parents ne renonce pas forcément à la façon rigide sur les principes et engueleuse envers une progéniture qui a trop écouté les évocations de la rebellion pour ne pas avoir au moins quelques envies de faire autant.

  • 7.) En chaque espèce, chez les anthropes ou les félins, les femelles sont tellement attractives qu'elles sont fécondables. - Non, on n'ose pas écrire ça!

  • 7. [bis]) Si des copains ou, comme dans l'histoire, des copines, décident à vivre ensemble sur une propriété (en Normandie par exemple), ça peut resoudre des problèmes de l'ordre pratique.

    [On aimerait voir une BD évoquant 20 ans plus tard ou 30 ans plus tard. Il s'agit quand même des copines ayant peu de progéniture, et quand même riches, dont les richesses sont épuisables.]


HGL

mardi 9 mars 2010

Sammy; encore une fois.

Dernier message j'ai décrit les circonstances qui m'ont permis de lire quatre volumes et quelques 18 pages de Sammy.

Convient d'en dire quelque chose. Ou plutôt d'en écrire quelque chose. Il s'agit de cinq volumes différents, je ne vais pas entrer dans les détails de chaque intrigue, mais observer une chose qui me frappe.

A travers les péripéties d'une intrigue souvent violent - chasses de voiture, coups de poing, ménaces de pistolet, et j'en passe - les BD ont généralement aussi quelque thème à explorer de façon intelligente. C'est assez souvent le cas avec des BD qui trouvent leurs éditeurs.

N° 31, dont j'ai juste lu les premiers pages, dit clairement que l'interdiction de l'alcool (il s'agit biensur du milieu d'Al Capone qui fera une apparition dans le 36) ouvre le marché pour alcool frelaté ce qui donne des pires problèmes de santé que l'alcool légal.

N° 33, quand on croit l'évolutionnisme, il y a des scientifiques qui poussent leurs curiosités sur le "chainon manquant" jusqu'à faire de leurs semblables (et parfois eux mêmes aussi) des cobayes, reduits à un état très animal, très abruti.

On peut ajouter que ça comprend un gag ou le patron de Sammy se voit transformer à moitié vers l'état de gorille (le fauve, il est gorille dans l'autre sens de toute façon, depuis le début de la série). Finalement en reste un résidu, il poussera des poils avec les émotions fortes.

N° 34 exploite ce gag pour faire quelques observations un peu cyniques sur l'état "fauve" des explosions sentimentales des hommes vis-à-vis les femmes, et l'état inconscient quasiment bimboesque de celles-ci (Mae West apparaît sur scène) sur ce fait.

Ce n'est pas un plaidoyer pour les Lumières à l'islamique sur ces faits (les Musulmans sont parfois très éclairés là-dessus, ils apprennent leurs filles de lutter avec les garçons très tôt), la BD en question est, comme la culture et religion Occidentale très dédiqué à faire survivre les bimbos, comme c'est le fait depuis que Troye subit la guerre plutôt que de livrer la Belle Hélène et que Notre Seigneur (dont la Croix fut retrouvé par une autre Hélène) pardonne la pécheresse, oui, depuis que le moraliste de la Table Ronde, Mordred en est aussi le trahisseur (Judas faisait la morale sur une question économique, contre les fastes dédiquées à Notre Seigneur par la Sainte Madeleine) et que Le Roi Arthus collabore avec l'homme adultère pour sauver la vie de la reine adultère Guénevère.

Mais, il y a quand même des observations d'un ordre cynique, ou qui le seraient sauf pour l'humour du gag, sur l'abrutissement masculin et l'inconscience feminine dans ce n°.

N° 37 (ou 36?) parle d'une guerroyère qui est pire comme lutteuse et meurtrière que les hommes du métier. Oui, les femmes au travail, c'est souvent efficace, mais est-ce que ça vaut toujours le prix de tels acharnements farouches?

N° 36 (ou 37?) Al Capone, avec l'aide de Sammy et son patron, doit se refugier dans un foyer du troisième age pendant qu'on cherche un meurtrier qui lui en veut pour qqc qui a changé sa figure par chirurgie faciale.

Les vieillards de vrai, ils n'ont pas très la chance de pouvoir lutter contre les conditions horribles dans les foyers de troisième age (dans la BD celui-ci est privé, ça évite biensur les poursuite pour diffamation par les services publiques là-dessus), mais quand il y en a un faux vieillard (Al Capone) les choses bougent ... et puisqu'en réalité ce faux vieillard n'y est pas, en réalité, il vaut mieux garder ses vieux chez soi.

En Suède j'ai vu une dame qui devait attendre la venue de l'assistante pour changer les couches, une autre qui avait son fils à des lieus de chez elle, ici en France j'ai pas vu des conditions matériellement horribles, en quemandant en certaines petites villes un peu de pain et fromage dans un foyer après que les vieux avaient eu leur repas, en recevant bien au delà de mes expectations, mais ça peut venir, les ressources sont en train de diminuer. Par contre, j'ai vu un vieux qui était separé de sa femme, puisque celle-ci oubliait de fermer le gaz au four, et il aurait quand même été possible de donner un plat électrique pour que le couple reste ensemble sans se faire gazer par inadvertance.

Je crois que ces thématiques suffiront pour donner à certains socialistes le sentiment que moralisme contre les BD violents serait de rigueur, mais je ne suis pas socialiste, je préfère les libertés et les piétés traditionnelles.

Hans-Georg Lundahl
9/III/2010
Mairie du IIIe, Paris

PS: Les œuvres d'art nt généralement en outre de thème et - parfois intrigue (motif) aussi une athmosphère. Pour les BD c'est surtout visuel, et pour Sammy, c'est ligne claire, style Péyo.

Voici d'ailleurs l'ancêtre lointain de la ligne claire:

L'un d'eux, Marée haute à Port-en-Bessin, l'avant-port, a même été peint à larges coups de brosse, restés visibles sous les points espacés, dont il les a recouverts; l'importance est donnée, non à la fragmentation de la touche, mais à la stylisation de la chose vue.
p. 75 pour peinture, p. 78 pour cette description
Alexandrian: Seurat


Le tableau de Seurat est assez loin de Sammy, précisement à cause du pointillisme (terme que Seurat considérait comme sécondaire), mais il y a d'autres BD-istes qui ont reproduit chose semblable. Mais la description verbale préfigure toute la ligne claire de la BD.

jeudi 4 mars 2010

Sammy - j'y reviendrai

pour l'instant je veux juste dire que pendant le temps que je vois sur les écrans de la Bibliothèque Baudoyer les remarques:

NavigBase.exe - Erreur
...
RESANS: Download error (12002 - Délai d'attente)


j'ai eu le temps de lire plus que quatre volumes, ce que je n'aurais pas fait sans que la bande dessinée me plaise.

Il y a certain changement d'auteurs/dessinateurs:

d'abord Berck & Cauvin, ensuite Jean-Pol et Cauvin.