vendredi 27 mai 2011

Authentique, Spirou mag!

Je viens de vérifier qu'il y a un fromage corse qui se mange avec des asticots.

casgiu merzu


Non, je n'ai pas encore goûté un casgiu merzu, je me demande si l'essai de Belloc On Cheese était une pénitence pour ne pas avoir dument savouré un casgiu merzu (que, d'ailleurs, il n'y nomme pas). Mais chez un fromagier je viens de vérifier que ce type de fromage existe et maintenant j'ai trouvé le nom sur le forum féminin.

Le fil de forum est bien plus vieux que la bande dessinée charmante à Spirou mag où un casgiu merzu est honoré des funérailles faute de ne pas avoir été honoré par les estomacs des enfants venus de la Non-Corse aussi connue comme France. Il s'agit d'un fil de discussion de provenance de 2005:

http://forum.aufeminin.com/forum/cuisine1/__f70353_cuisine1-Fromage-corse.html

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
27-V-2011

mercredi 25 mai 2011

Avant la BD Maya l'Abeille il y avait le livre par Waldemar Bonsels

J'ai bien aimé la BD, mais le livre était impressionant. Une abeille s'égare vraiment de sa ruche de naissance, elle fait des rencontres étranges - ça rappelle un peu Le Petit Prince, un peu trop bien pour être mis en série ou le bonhomme avec la lanterne réapparaît sur un autre planète, mais avec Maya on n'a pas eu cette réticence. Bon, disons tout simplement que Maya l'Abeille bande dessinée et Maya l'Abeille livre sont deux œuvres de l'art litéraire très différentes.

Elle échappe à danger après danger, sans en avoir trop de souci (là il y a une similitude entre les œuvres) mais avec une bonne dose de curiosité et parfois un "comme c'est étrange". Le rencontre avec la mouche qui se croît un génius parce qu'il vole entre la buste de Goethe et celle de Schiller (oui, Waldemar Bonsels écrivait pour des gens de culture Germanique classiciste ou qui pouvaient la reconnaître) est sans danger mais vient après des rencontres comme la libellule ou l'araignée.

Mais la chose étrange est que son rétour à la ruche se passe de façon très surprénante. Elle -- bon, il y a une forme d'apothéose, comme on croît que ça pourrait être d'être reçu comme la reine d'une ruche. Car elle était en effet l'abeille-reine. C'est pour ça qu'elle ait pu s'égarer de sa ruche.

L'autre jour j'étais en train de me demander si les étoiles dites fixes ou - dans l'astronomie moderne - tout simplement étoiles, se tiennent dans un ordre rélativement stable (il y a quand même -a- les mouvements dits propres, 200 étoiles se déplaçant entre 1 et 10 séconds de l'arc par an -b- les mouvements attribués au mouvement annuel de la terre, comme disent les héliocentriques, "les parallaxes" jusqu'à 0.76 séonds de l'arc pour le plus grand -c- les mouvements attribués par eux-mêmes aux nutations de l'axe de la terre par influence de la lune, -d- les mouvements attribués encore une fois aux étoiles eux-mêmes, celles des étoiles-doubles, -e- ensuite ce qu'on n'attribue ni aux étoiles ni à la terre mais à la gravitation affectant la lumière parce qu'en arrivant à nous les rayons auraient été déflectés par les gravitations des grands corps, visibles comme étoiles ou planètes ou invisibles comme "trous noirs"), si elles se tiennent, comme je viens de dire dans un ordre rélativement stable par une forte stabilité de force de chaque ange et une forte solidarité entre les anges qui les portent.

Alors, les ruches d'abeilles seraient un bon image d'une certaine façon des bons anges, quoique la stabilité de chaque abeille est moindre, par le fait qu'elle ne se tient pas dans l'air par pure volonté d'adorer Dieu ou même l'abeille-reine, mais par des ailes et des fluctuations d'air qui donnent une stabilité bien inférieure à celle des anges. Le sucré du miel est peut-être un image de l'hommage que les anges font à leur Reine, la Sainte Vierge Marie. Mais la lumière des étoiles qu'ils portent a d'autres images, et leur intellect est non imagé dans le notre qu'on appelle raison, mais plutôt jumelé avec le notre, les deux étant images de Dieu.

Forte est la cohérence des anges et forte celle des abeilles. Moins forte celle des guêpes ou celle des démons. Et les guêpes pourraint d'une certaine manière passer pour des images des démons, inutiles, parasitaires, malfaisant. Bon, c'est vrai que les guêpes ont une utilité pour féconder les figues. Donc ils ne sont pas si parfaitement un image des démons.

Par contre, les hommes, certains vont dans une très bonne solidarité qui ne manque pas parenté avec les bons anges ou les abeilles, d'autres vont dans une manque de solidarité qui rappelle les guêpes et les démons. Mais ni la solidarité dans cette vie ne peut être aussi forte au moins en apparence, ni le manque de solidarité dans cette vie ne peut être aussi grande. Car nous sommes ce que ne sont ni les abeilles, ni les guêpes, ni les bons anges, ni les démons, nous sommes en train de choisir notre destin éternel - ce que n'ont pas les insectes et ce qu'ont déjà choisi les anges et les démons. Et puisque c'est un choix, il ne se force pas.

Autre réflexion provoqué par Maya l'Abeille: chez nous les solidarités les plus fortes sont plus atomisés que chez les abeilles. Chez nous chaque femme peut être une reine abeille, et la plus grande ruche qu'il y a chez nous c'est la famille, avec un homme et une femme et leurs enfants. Pour ça aussi les solidarités ne se forcent pas, le mariage se choisit, les solidarités au-delà ne se forcent pas non plus. Personne n'est sauvé comme les anges par le fait d'apparaître par force appliqué comme solidarité. C'est une différence entre abeilles et hommes, une raison pourquoi le communisme ne marche que mal quand ce n'est pas point du tout - sauf quand il est choisi.

Vraiment, le livre était tellement fort, que sa mémoire après d'années me fait bavarder - comme pour m'en extraire.

Hans-Georg Lundahl
BpI Georges Pompidou, Paris
25-V-2011

dimanche 22 mai 2011

Les journées de la peinture - aujourd'hui Sq Jean XIII, Notre Dame

J'étais parti de la messe à St Nicolas, je venais donc du V sur me pont derrière Notre Dame, j'entre par la première porte, je vois le premier banc déjà occupé (un couple polonais qui me soutient un peu) et je prends le banc à côté.

Les tableaux qu'on voit alors directement (peut-être encore une heure ou deux) sont celles de Melle Bourgeois.

La composition est onirique dans le sens qu'un image se dissoud dans un autre. La colorite est blanc sur noir avec des tâches de rouges (comme le coquelicoq) ou de bleu foncé - notemment les signes de rue pour la Place de Vosges, 4ième.

Derrière il y a un autre peintre, dont la composition est des instrumentistes - notemment cellistes - en train de jouer, et dont le colorit et gris-vert-marron-beige.

Ces journées de la peinture ne vont malheureusement pas continuer demain, mais il y a sur le site http://www.lespeintresdumarais.com une liste des évenements de ce type qui - toujours un dimanche - vont continuer jusqu'en septembre.

Bonnes visites!

lundi 16 mai 2011

Mais quel cadeau!

Le scénariste Thomas Cadène fait un roman en Bandes Dessinées sur le web, avec l'aide de différents dessinateurs. Fort bien.

Mais le clou est, après la publication des BD-blogs (qui n'est pas encore terminée) il y a aussi une républication de ces blogs sur papier.

Précisement ça est ce que je veux pour mes blogs (il y a quand même un risque dans le futur que l'internet ou l'électricité tout court manqueront à la plupart des gens, mais on peut lire un bon livre à la lumière des bougies, tant que c'est sur un support non-électronique - et en plus l'accès à mes blogs est gratuit, mais un livre sur papier est un produit marquétable, qui pourrait me donner en même temps avec l'éditeur-libraire (voir l'article précédent sur le libellé Spirou-mag).

Donc, même si je n'ai pas encore lu Les Autres Gens, par le scénariste Thomas Cadène et divers dessinateurs (Bastien Vivès s'est fait remarquer pour une droleté appelée Poungi La Raccaille), je recommende rien que pour ça de lire en ligne Les Autres Gens. Juste pour une fois. Si ce n'est pas blasphème (on voudrait pas avoir un trembleterre à la force 10 Richter!) et si c'est bon, pourquoi pas aussi acheter les volumes? Moi, je n'ai pas encore regardé!

Hans-Georg Lundahl
Mairie du III, Paris
16-V-2011

Marco Polo retrouvé

Le dessinateur est un Italien
et le scénariste un Français:
Enzo Chiomenti et Jean Ollivier

Lien vers Bastei Verlag
et vers la version originale, française.


Ajoutons que l'Ouigour s'appelle Tigre Bleu et sa petite amie (pour écrire poëmes à laquelle il demande souvent des rimes à Marco, fin ou debut d'une épisode) Fleur de Lotus.

Plus sérieusement, dans le magazine allemand, je ne sais pas si c'était aussi le cas pour l'original, à chaque numéro en plein format (il y avait aussi le petit format), il y avait une double page au milieu entre les deux aventures, qui resumait quelque aspect de l'histoire ou de la culture chinoise. Ou de la vie de Koublaï Khan ou Marco Polo historiques (car les personnages de BD laisse à Koublaï le rôle d'un Kalif Haroun ar Rachid qui a besoin d'un Djafar doublé de James Bond pour arriver à bout des vassaux déloyaux dans les provinces mais qui est trop gras pour le suivre, et a Marco Polo avec Tigre Bleu le rôle de ce Djafar/James Bond avec un sécond, un peu comme le dynamic duo, sauf qu'on a pris le soin de donner au jeune une copine pour ne pas les laisser se dégrader en symboles de la culture gay).

D'où ma conviction entre autres qu'une technologie n'a pas à être basé sur le pétrol ou l'uranium pour servir les besoins d'une civilisation humaine ou pour nourrir une large population. Conviction également valable, quoique moins prêchée dans les BD, pour la civilisation de la Chrétienneté du moyen âge ou encore le siècle de Louis XIV. C'est curieux comme cette vérité est négligée (notemment en séries télé comme Kaamelott), quand il s'agit de la civilisation qui n'est pas juste humaine, mais aussi divine, car chrétienne.

Hans-Georg Lundahl
Beaubourg/Paris (BpI)
16-V-2011

jeudi 12 mai 2011

Et à Vienne, Autriche, quelles BD?

Robin Hood (=Robin des Bois)
Marco Polo

- deux aventures du Moyen Âge, style réaliste-ligne claire, de Bastei Verlag. Les personnages principales ne sont pas à présenter, chez Marco Polo il y avait aussi un jeune Ouigour comme personnage accessoire. Quand il n'aidait pas Marco d'échapper aux pièges tendus par les ennemis du Khan, il écrivit des poëmes d'amour pour une fille qui n'apparait pas ...

En Robin Hood on trouvait aussi la traduction de Fanfan La Tulipe et une BD jouant avant l'empire de Babylone, en Sumérie, Torka le Tigre.

Classiques Illustrés.

Et:
- Biene Maja (Maya l'Abeille)
- Heidi

- pas à présenter non plus. Par contre, on peut ajouter que les deux sont basés sur des livres en allemand que j'ai également lus, et qui sont un peu différents des BD.

Tous ça s'achetait, non sans divers Mickey ou Morris et Goscinny, dans une librerie de vieilles BD. Oui, on peut lire les BD de l'année passée ou avant si un autre les a déjà lues, et ça coûtait moins cher./HGL