dimanche 20 juillet 2014

Un bon Belge n'oublie pas son Tintin

Muskar fut un roi sage qui vécut en paix avec ses voisins ...

Et lou ne semble pas du tout interessée. Plutôt genre soit "trop peu dormi" soit "voix du prof = puissant hypnotique".

... et le pays prospéra. Il mourut en 1168, pleuré de tous ses sujets. Son fils ainé lui succéda sur le trône, sous le nom de Muskar II. Plus faible que son père, il n'eut pas assez d'autorité pour maintenir l'ordre dans le pays, et bientôt, une période d'anarchie remplaça la prospérité.

Et la copine de lou de souffler - elle est gothique - "Ouaiiis! Vive l'Anarchie!"

Quelque chose me dit qu'un cours d'histoire normal en Belgique ne comporte pas les Muskar ni ces Ottokar là. Mais Julien Neel n'oblie pas sa dette à Hergé. Et notons, la ligne claire est définitivement là./HGL

lundi 14 juillet 2014

Pourquoi pas des BD pour adultes?

Disons comme ça: il y a des BD pour adultes qui ressemblent à des films de Sergio Leone dans le cynisme de détail (et sans la belle musique d'un Ennio Morricone qui va avec), et je ne dis pas les films avec Terence Hill, plutôt ceux avec Clint Eastwood, et je ne dis même pas ceux avec Clint Eastwood, plutôt ceux avec ni l'un ni l'autre, comme l'épopée des mafieux Once Upon a Time in America. Ou peut-être plutôt Léon: Le Professionnel, par Luc Besson, sans ni Sergio, ni Ennio. Très forte dose de cynisme.

Ou encore ceux qui frôlent le monde de Cthulhu. Le démoniaque, le malsain, le mortifère.

Ou ceux où la passion pour l'ordre et contre les ordures de toute bordure donnent lieu à des scènes de maltraitance physique très graphiques.

Autrefois, il y avait les choses un peu fofolles de Mœbius et des choses pornographiques (dont je tais les dessinateurs, déjà trop connus) que dans mes meilleurs moments j'évitais et dans certains de mes pires je n'évitais pas.

Et il y a une école proche de Mœbius, parfois meilleure - là, ma raison pourquoi je ne les critique pas est parfois le manque (pour ce critique de BDs) d'accessibilité de toute une série.

Après, il y a des Bandes Dessinées pour adultes que j'ai aussi appréciés, comme Néanderthal. Et encore celles qui manquent encore. Vous savez que je ne crois pas dans le scénario de base derrière Rahan et Néanderthal? Bien, je crois plutôt que l'âge de pierre était plus courte, que la chronologie de carbon 14 doit être télescopée en plus courte, et, comme le dit Kent Hovind, que pendant que durait encore l'âge de glace, par exemple dans la partie septentrionale d'Europe, alors des sociétés plus proche du centre de la civilisation expulsaient leurs criminels, qui par là devenaient les premiers colonisateurs de ces contrées ou d'autres semblables.

Ce qui me manque dans la Bande Dessinée "stone age" est donc, ni un autre truc basé sur la fable de 20.000 années (voir 40.000 années) avant le présent (dates avant la Création!), ni, non plus, des Bandes Dessinées carrément édifiantes et dévotes sur ces exilés, à moins que Hovind en voudrait se charger lui-même, mais plutôt des Bandes Dessinées montrant ce scénario, un peu comme nous montre Edgar Rice Burroughs le scénario d'un monde "encore âge de pierre" en Opar.

Et peut-être une autre, comment le mage Wodan ait pu tromper les Suédois à le prendre pour un dieu, avec sa famille, et avec son fils Thonar, et avec son beau-fils Inguéon-Frey et ainsi de suite - jusqu'au moment ou Fiolner, fils de celui-ci, se noie dans un vase d'hydromel et ne se trouve plus divinisé. Tandis que, pour les Césars, ça continue encore. Jusqu'à Constantin, qui finira avec tout ça de manière plus saine.

Entretemps, la Bande Dessinée dite juvénile ne veut pas toujours dire immûre, non consommable que par les immûrs, mais ça signifie souvent écrit par un mûr et consommable déjà par les immûrs. Et davantage par les plus mûrs aussi.

Hans Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Bonaventure, OFM
14-VII-2014

PS - on peut aussi consdérer que certains BD dont je traite ici sont pour adultes.