dimanche 26 mai 2019

Gratitude et Publicité


Gratitudes:

  • pour un excellant accueil hier soir à la rue et avant ça dans la bibliothèque
  • pour un cadeau de hoummous hier soir
  • pour un excellentissime petit-déj ce matin


Pause pub:

  • le film documentaire Amara - vraiment intéressant comme intro à l'époque coloniale en France, d'un point de vue assez prononcé anti-colonial, ce qui n'empêche pas, il s'agit de faits réels
  • Kerets fait un excellent Hoummous Abu Gosh Piquant.

mercredi 15 mai 2019

Le Club des Métamorphes : Le Chapiteau des Ombres


Avant la fin de l'article je vais dévoiler un élément clef de l'intrigue. Ce qu'on appelle un "spoiler warning" est donc dû ici-même. Si vous n'avez pas encore lu le livre et vous voulez garder les surprises, s v p attendre avant de lire cette critique.

À différence de Persée et de Jason, à partir de la réception dès le début des œuvres, les trois livres par Camille Brissot sur les Métamorphes ne prétend pas être histoire. Inutile donc de reconstituer en quel circonstances un jeune homme pourrait avoir l'impression de se transformer en araignée de manière que d'autres aient aussi l'impression qu'il s'y serait transformé en araignée, ou une jeune demoiselle en guêpe, même qualification.

Les récits merveilleux ici-même sont là pour divertir et pour la raison toute sèche, cette intention explique à abondance le merveilleux dans ces livres, dont j'ai par hasard lu tome 2.

Il faut donc prendre "la magie" comme présentée par l'auteure, et se demander quel univers moral ça donne.

Or, il y a un élément qui ne dépend pas de la magie. Les héros, donc aussi l'auteure, ont un dégoût profond pour le harcèlement à la cour de récrée ou à la sortie de l'école. Ce qui est évidemment un point de santé moral. J'aimerais savoir à quand elle va prendre partie contre l'obligation scolaire. Eh oui, cette obligation qui rend cet harcèlement possible. Sans laquelle obligation, un bon établissement pourrait expulser un harceleur, et d'un mauvais un harcelé pourrait se tirer sans grand besoin d'explications hormis à ses parents.

L'amitié est genre du Club des Cinq - j'imagine que le titre générique de la trilogie fait référence au Club de Cinq. Par malheur, il y a obstacle à quoi traduire ce titre en "Famous Metamorphs" puisque ces gens semblent pour ça un peu trop dédiés à l'idée de la discrétion.

Dans le fantasy, l'élément merveilleux peut être expliqué de manières différentes. Par exemple, le fait que certaines choses arrivent à Susan Pevensie chez ma fan fiction, je l'explique par le fait que, comme la marraine de l'Oncle Andrew et comme celui qui le lui explique, elle a du sang de fées dans les veines - mais alors justement, il me faut une certaine explication pourquoi il y a des elfes, ou des fées et celle de Tolkien (une première création anthropomorphe pré-adamique) ne convient pas à ma théologie et donc pas à ma fiction non plus. Donc, quelle est l'explication qu'il y ait des métamorphes chez Camille Brissot?

Un trait hérité, présumé innée. Comme pour madame Misma Mesmer et les autres spirites - mot appris la veille, je présume qu'en anglais c'est "spiritist" ou "médium" ou "spiritist médium".

L'idée est donc que la "magie est naturelle". Un peu comme en Harry Potter. J'ai eu le privilège d'écouter l'auteure cet après-midi, et elle a grandi avec Harry Potter, ayant le même âge que lui quand livre un sort. Donc, le monde de Rowling est familier à Brissot.

Par malheur, cette idée est aussi présente en vie réelle, et de manière que des sorciers et sorcières se défendent de compacte avec le démon par l'idée que les pouvoirs seraient un don innée, donc connaturel à leur humanité. Encore, le fait de mettre cette idée dans un livre divertissant n'est pas vraiment suffisant pour séduire sauf que les plus séduisibles à cette idée erronée.

Par contre, un élément clef du dénouement est que telle personne n'ayant pas le pouvoir de se transformer en bête a quand même le pouvoir de forcer des métamorphes adolescents d'activer cette transformation, voir même de les empêcher d'en sortir. Il est mis dehors sa maison par les parents qui vivent comme une trahison cette menace à leur discrétion. Et le fait de priver d'autres enfants que sa sœur de la discrétion normalement souhaitée par ces métamorphes est encadré comme du kidnapping et comme une revanche à la tradition des métamorphes dans leur manière d'inculquer la discrétion à leurs enfants.

Si je voudrais un quatrième Club des Métamorphes, j'aimerais donc un livre avec un M:o bienfaisant. Quelqu'un chez qui la privation de discrétion va dans le bon sens, et ceci non pas dans un sens trop psychologisant.

Hans Georg Lundahl
Paris XIX
St. Jean-Baptiste de la Salle
15.V.2019

PS : Pour titre en anglais, pourquoi pas "Obscure Metamorphs"?/HGL

PPS : non, mieux : "Mysterious Metamorphs"./HGL

samedi 4 mai 2019

Persée - vérités possibles, mensonge certain


gm b1 lou : Jason raconté par Luc Ferry · Persée - vérités possibles, mensonge certain · Répliques Assorties : Mythes et légendes de la Grèce

Nimrod avait probablement voulu faire une fusée (et il aurait échoué, c'est autre chose vouloir et pouvoir). Depuis, certaines civilisations rêvent des hommes allant aux étoiles, comme Égyptiens (au moins selon un roman de Bernard Simonay) et - en occurrence - Grecs.

La Bible dit des choses à propos le roi de Babylone, et vu que le mot Hébreu est applicable aussi au Babel de Nimrod (probablement autre part), il pourrait s'agir de ce Babel là - à mon avis environs 5° et demi plus loin au N et à l'O. Göbekli Tepe.

Or, vu les propos à celui qui s'était dit "je monterai au-dessus des étoiles", un père de l'église a très fermement condamné l'idée selon laquelle Persée, Andromède (et d'autres héros) seraient reçus dans les étoiles. Le père St Justin parle de Persée et Andromède dans ce contexte comme un mensonge du diable - mais il ne dit rien contre leur histoire en large.

St Augustin ironise sur Nimrod qui avait voulu monter aux étoiles par voyage physique du corps et non par la grâce de Dieu, par l'humilité qui conduit à la grâce.

Donc, la fin du récit, qu'il soit beau comme histoire, est mensongère.

Comme dit, pas nécessaire que tout le soit en tout détail.

Allons à ce qu'on peut en retenir.

  • Une prophétie accomplie n'est pas toujours un miracle. Si Acrise n'avait pas cru l'oracle de Delphes, il aurait gardé un meilleur contact avec son petit-fils qui aurait été engendré d'une manière plus normale, et ce petit-fils n'aurait probablement pas accidentellement tué son grand-père. Item bien entendu pour Laïos et Œdipe. L'Énéide VI nous raconte comment les sibylles (dont celle de Delphes) étaient "consultés", il s'agissait des médiums, des possédées comme celle que St Paul exorcisa. Comme je le retiens d'un enseignant en latin (médiéval, mais aussi Énéide, son titre étant en Suède à l'époque "docent" - sous le professeur qu'il a plus tard remplacé) qui est aussi prêtre catholique (au moins selon les fidèles de Vatican II) et qui a été mon père confesseur.

  • Les engendrements de Persée, Hercule, Thésée, Romulus pourraient être dus aux incubi, prenant la forme des faux divinités. Probablement après une "cueillette de sperme" en tant que succubae, ailleurs. Les démons peuvent transporter des objets physiques, dont celui concerné par l'acte de procréation, il s'agit donc de "procréation démoniquement assistée". De nos jours, des médecins se prêtent à ce jeu aussi.

  • Les rôles de Hermès et Athéna pourraient être joués par des anges ou des démons (en tant que disant à Persée qu'il était fils de Zeus, plutôt démons trompeurs, mais ce détail pourrait être déformé).

  • La Gorgone Méduse? L'élément le moins probable d'être réel, à moins qu'il ait obtenu un objet soit radioactif et dirigeable dans un sens, soit démoniaque, et l'histoire comment pourrait relever de son imaginaire fanfaron ou pour cacher une histoire réelle plus sordide ou un démon pouvait l'avoir amené à halluciner ça en l'obtenant en autre manière (notons, les démons font halluciner aussi des gens sains d'esprit, je ne dis pas qu'il était malade mental).

  • Le monstre? Probablement un des monstres que la paléontologie connaît sous le vocable de dinosaures.


Je m'excuse de ne pas avoir regardé même (sauf en jetant un bref coup de l'œil) les explications de Luc Ferry.

Hans Georg Lundahl
Paris XI
Ste Monique
mère de St Augustin
4.V.2019

vendredi 3 mai 2019

Le monde des ados a des BD


Une série actuelle dedans est étrangement suédoise dans les sonorités.

Stig, Tilde, Matilda, Arne ... Tilde est plutôt une forme danoise ou norvégienne de Matilda (pourtant deux personnages différents). Les autres noms sont très typiquement suédois.

Et l'histoire semble intéressante à souhait./HGL