lundi 27 juin 2011

Quick et Flupke

J'apprécie beaucoup de découvrir encore une fois un Hergé. Cette fois ci, Quick et Flupke.

Il me semble que certains gags ont été inspiré sur demande de M. l'Abbé Wallez. Ou la mémoire qu'avait Hergé de celui-ci. Par exemple le dernier gag de "Vive le progrès" - les deux tiennent le recueil (donc après l'époque Wallez dans la carrière du dessinateur) avec ce nom et le tître très visible, ils sont en train de progresser vers un trou dans la rue, une couvercle de cloaque ayant été enlevée pour des travaux.

Ou cet autre, ils tâchent de se mettre sur un intrus dans leur camping pendant la nuit, ils se repèrent mutuellement sans le savoir, ils se retrouvent au ciel en train de se dire "excusez-moi" et "non, c'est moi".

Ou Flupke avec son ange gardien et son démon tentateur. En fin, lui et l'ange gardien, ayant choisi le chemin de la vertu, se félicitent de voir le démon tentateur enfoncé dans un accident de voiture. Par contre, je ne crois trop dans les planches du gag "le monde comme l'aimerait flupke": pour vrai dire, ce qu'interesse les cancres n'est pas une école sans châtiments, ni interrogatoires, mais plutôt pas d'école du tout. Un choix peu vertueux? Non, pas si au lieu de l'école il ferait l'apprentissage de la charpenterie (lui et Quick aiment bricoler), ce que peut à la limite être perçu comme pas vertueux par un homme qui méprise la Sainte Famille.

Hans-Georg Lundahl
Mairie du III, Paris
27 - VI - 2011, la fête de
St Ferdinant, translation des
réliques (selon Defendente G.)

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