jeudi 28 décembre 2017
Non, pas les mêmes artistes
Aujourd’hui, Paris : Maïa, La Boîte de Pandore, Un Secret Bien Gardé. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire Le Cadeau des Dieux. Par Brigitte Luciani et par Colonel Moutarde.
Il y a quelques années, à Carpentras, Hérakles, par Édouard Cour.
Pourquoi ai-je considéré que ça pourrait être les mêmes artistes? Parce que les dieux grecs en Maïa, Vénus, Diane, Saturne et Mars, rappellent Hadès en Hérakles.
Et après avoir regardé la prévue, pas tellement quand même. Les personnages humains sont encore plus différents, ceux en Hérakles très moches, ceux en Maïa par contre assez jolis.
Pour ce qui est de goût, je trouve Maïa plus préférable. Pour ce qui est de réalisme, Hérakles croque ce qui est démoniaque (avec des détours) dans les personnes de la légende grecque./HGL
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dimanche 24 décembre 2017
Le Grand Duc
Parlant de la Mère de Dieu, on s'approche à Noël, qui est déjà arrivé en Australie.
Or, parfois des cadeaux sont bienvenus pour la sainte saison sans être eux-mêmes uniquement centrés sur le Christ.
Pour ce genre de cadeaux, je recommande ... un par et un sur Goscinny:
Le Grand Duc, dessiné par Morris, où Goscinny raconte que Lucky Luke fait le réceptionniste nec plus ultra d'un touriste célébrissime et du pouvoir politique, un Grand Duc de la Russie.
Ce qui est en soi assez drôle, souvent, c'est comment il se débrouille. Et là, Goscinny parlait d'expérience. L'autre livre est Goscinny au-delà du rire. On y trouve un temps quand Goscinny lui-même, avec Uderzo et, si je me souviens bien, Charlier, faisait exactement la même chose. Nota bene, pas aux États-Unis, mais en France. Ceci avant de trouver leur propre éditeur./HGL
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mercredi 29 novembre 2017
Brunor se Trompe, sur Bible comme sur Païens!
Brunor se Trompe, sur Bible comme sur Païens! · Mais pas sur la Mère de Dieu
Je n'ai pas feuilleté les BD, mais sur internet, il y a des prévues. D'où cette fleur ou perle de bêtisier:
"Par exemple, le livre de la Genèse est le seul récit de l'Antiquité (à notre connaissance), qui nous relate une Création du monde par étapes. Il suffit de comparer. Certes, Platon nous relate des étapes, mais dans son récit, l'homme est en premier, il s'est donc trompé à ce sujet, alors que la Bible ne s'est pas trompée. Comment les prophètes ont-ils osé écrire que l'homme était créé en dernier ? Ils sont les seuls à le faire. Voici de quoi interpeller la curiosité d'un interlocuteur (même athée). Et comme nous en avons tous autour de nous..."
Vous n'avez pas lu Hésiode?
Vous ne connaissez pas la mythologie nordique, probablement arrivée en Suède en première siècle avant Jésus-Christ?
Platon raconte l'homme en premier, en ceci il suit Genèse 2 - ou l'autobiographie d'Adam.
La plupart racontent l'homme en petit dernier (avec quelques divinités locales ou moins importantes après l'homme, quand même).
En ceci, c'est le seul détail en quoi ils suivent la Genèse chapitre 1, car à part ça, ils contredisent ceci.
Pour les Babyloniens comme les Nordiques, la Terre est une carcasse d'un monstre.
Pour les Grecs elle est née d'un chaos primordial tandis que pour les Nordiques, ce monstre et une vache, bien avant la Terre sont nés d'un chaos en soi pas si primordial que ça, car fait entre les deux mondes bien distincts du froid et du chaud.
Vrai, pour les Chinois, l'homme est né d'un oeuf - à condition de prendre Pankou pour un homme. Il est dans l'oeuf pour 18 000 ans, il vit en 18 000 ans, et après sa mort, ses parties du corps deviennent, sinon la Terre (comme pour le Titan nordique, Ymir) au moins d'autres choses qui conditionnent la vie dessus. C'est l'oeuf qui devient la Terre et le Ciel.
Des parasites dans la carcasse, soit d'Ymir, soit de Pankou, viennent, soit les nains, soit les hommes.
Pour la version nordique, les hommes sont créés à partir de deux arbres, par les mêmes dieux qui ont abattu le géant.
Tout ceci contredit carrément la Bible.
Mais dire que la plupart des païens le faisaient en mettant l'homme en premier, c'est faux. Platon se distingue des autres païens en admettant un seul créateur, pur esprit, et l'homme en premier de ses créatures.
L'évolutionnisme - qui met la naissance du soleil à il y a 4 virgule 5 milliards d'années - rejoint des explications païennes qui laissent beaucoup de temps écouler avant la création de l'homme. Par contre, Notre Seigneur dit quelque chose en Mark 10:6.
Marc 10:6 Mais au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
Si six jours séparent la création des premiers hommes du début de l'univers, et celui-ci eut lieu 5199 avant Jésus-Christ, ou 5229 avant qu'il dît ça, l'homme est 0,0000031416 plus jeûne que le monde, insignifiant. Si par contre, le monde a 13 milliards et demi d'ans, et l'homme n'a que 300 000 ans, alors l'homme est 0,00002222 fois moins jeûne que Notre Seigneur en âge de la Création.
Donc, Notre Seigneur rejoint Platon et il contredit carrément la vision moderniste, syncrétiste avec une vue prétendument scientifique qui est en soi religieuse, que véhiculent 2- Un os dans EVOLUTION, Rencontre avec Brunor, le 8 octobre 2010 et son prédecesseur Le mystère du Soleil froid.
Il me choque, après, de voir que la publication est censée être catholique. Comment ça?
Ce dernier livre, c'est à dire le premier dans la série, cite, correctement, le Concile du Vatican, de 1869-70.
« Dieu peut être connu par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des êtres créés, d’une manière certaine.* »
* Vatican I, Constitution dogmatique de la foi catholique, Chap. II.
Seul hic, dire "Vatican I" peut être pris comme s'il y avait eu un Vatican II - mais si parfois le concile brigand classique est néanmoins appelé "Éphèse II", ça explique pourquoi St Thomas appelle le concile écuménique "premier concile d'Éphèse".
Or, ce que visait ce Concile, ou au moins ce que visaient ses Père de Concile, c'est plutôt Platon que Georges Lemaître, qui, lui, contredit assez nettement Marc 10:6.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Veille de St. Andrée
29.XI.2017
lundi 23 octobre 2017
Ça vous gratte d'être édités à Éditions Sud, Série Noire?
Henrik Lange : Comment écrire un polar suédois sans se fatiguer
https://www.amazon.fr/Comment-%C3%A9crire-polar-su%C3%A9dois-fatiguer/dp/2369902191
Je ne veux pas trop vous dévoiler de l'intrigue.
Si vous êtes instructeur d'équitation, si vous avez des filles dans votre école d'équitation, si une fille aime bien son cheval, SURTOUT ne faites pas tuer ce cheval. C'est une règle d'une assez élémentaire prudence.
Et si votre truc pour les polars suédois n'est pas Henning Mankell, mais Ture Sventon, ce truc est un peu moins adapté pour vous.
Tant pis, il amuse quand même! Et il vous fournit des résumés des polars suédois à peu près aussi lapidaires que celui-ci pour ce livre!/HGL
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Henrik Lange
Highlands, Philippe Aymond
Il s'agit de deux tomes, mais on peut bien les lire d'un trait: Le portrait d'Amélia et Le survivant des eaux noires.
Je ne veux pas vous trop dévoiler de l'intrigue. Le mot machiavellique est à sa place, il tombe, et celui qui vient d'Italie n'est pas le pire. Il est d'ailleurs artiste. Après avoir sauvé Amélia, il décrit, sans connaître personne dedans, les brigands en dessinant leur chef.
Les oiseaux font rêver à un symbolisme pas juste à moitié : le paon se voit la première fois avant une session de portrait. La mouette à l'arrivée de "l'Italien" (qui ne l'est pas). L'aigle avant de présenter le chasseur.
Le soulèvement de Bonnie Prince Charlie prend place : le frère d'Amélia aurait, à différence de son père, la rejoindre. Il ne le peut pas.
Les péripéties de l'intrigue mènent à des situations suggestives des Hautes Terres : le blackmail n'est pas n'importe quel chantage, mais l'impôt soulevé par chantage de pillage par un brigand. Le laird a sa cour d'honneur, pas juste sa cour de justice publique. Les écossais sont largément presbytériens ("l'Italien" ne l'est pas). Les écossais indigènes des Hautes Terres sont superstitieux. Le fíle beag ou kilt n'a pas encore remplacé le breacan an fhíle (?). Les paysages vont bien avec l'aigle et la mouette, certaines choses importées avec le paon.
Et l'histoire se dessine avec un accent quasi Walter Scott (sauf que celui-ci aurait eu davantage de préjugés en faveur des presbytériens) jusqu'à une fin assez satisfaisant, dont je laisse la découverte à ceux qui, d'ici à une étagère de bandes dessinées, vont découvrir les deux tomes.
L'auteur l'est doublement, il est scénariste et dessinateur, et en plus un bloggueur:
philippeaymond.blogspot.com
Qu'il a auparavant dessiné pour VanHamme intéresse d'autres davantage que moi, pour moi, il est une connaissance plus sympathique lui-même!
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
St Théodore, prêtre et martyr
23.X.2017
samedi 1 juillet 2017
Et de découvrir encore de l'évolutionnisme dans les BD ...
Frnk
http://www.dupuis.com/catalogue/UK/s/11504/frnk.html
Arrivé à une époque avant les voyelles et avant le feu, paraît-il. J'y reviens, peut-être./HGL
samedi 3 juin 2017
Je viens de lire Darwin, par Christian CLOT et Fabio BONO
Répliques Assorties : Formation de la terre (quora) · Croyez vous dans la théorie de l'évolution? (moi, non, quora) · gm b1 lou : Je viens de lire Darwin, par Christian CLOT et Fabio BONO · Correspondance de Hans Georg Lundahl : âge du monde avec Gabriel Audisio
Les deux tomes. Comme créationniste, je me sens obligé d'honneur de le faire - et la lecture était en soi très plaisante, CLOT & BONO ayant fait, artistiquement, bon boulot.
En général, mais avec des exceptions, il me semble que, sans vouloir dénaturer son matériel outre du reconnaissable, par rapport aux personnes originales et historiques, il fait exprès de rendre Darwin le plus proche possible à des sympas et rigolos Darwiniens de nos jours, et le créationniste à bord, le capitaine du Beagle, le moins sympa et le plus ... en jargon psychiatrique ... névrotique possible.
Ceci ne cache pas totalement que Darwin considère les Fuégiens comme assez bestiaux par rapport à leur manque de certaines bienséances de notre culture : il est donc un racialiste, juste un peu moins que le créationniste FitzRoy.
En ouvrant son article wikipédique, je trouve qu'il a au contraire davantage de mérites contre le racialisme:
Gouverneur général de Nouvelle-Zélande de 1843 à 1845, il essaye de protéger les Maoris de la vente illégale de leurs terres aux colons britanniques.
Il semble que lui et Darwin ont les deux publiés des récits sur le voyage du Beagle, et je ne sais pas sur lequel des deux s'est reposé le plus CLOT, idéalement bien-sûr sur les deux.
Venons alors aux points que je notais hier, après la lecture, ce qui comprend des réponses aux arguments insérés dans le récit:
- Samuel Wilberforce, troisième fils de William Wilberforce (1759-1853), l'abolitionniste, devient par quelque malchance "Wiberforce".
- Darwin considérait les tatous vivants et les tatous fossiles comme des espèces linnéennes différentes, d'accord. Mais il les considérait aussi comme des espèces créées différentes. La réponse est que les tatous avant et après le Déluge sont d'une même espèce créée, quoi que pas d'une même espèce linnéenne. D'où l'idée des "espèces qui n'ont pas survécu au Déluge" contrairement au récit de la Genèse. Et à la fin, l'espèce des tatous est la même chez les fossiles comme chez leur congénaires nains qui ont trouvé - un couple - de la place sur l'Arche.
- La fixeté des espèces ne découle pas logiquement du fait que les tatous ont été créés séparément des lapins ou des hérissons - dont nous avons 25 (ou au moins 16, les autres n'ayant pas de hérisses) espèces uniquement linnéennes, sans doute descendues toutes d'un seul couple à l'Arche.
- L'argument de Darwin pour l'immense âge du monde devient flou, et l'exemple est mal choisi. Les coraux qu'on a de nos jours sont de tailles que des créationnistes ont calculées compatibles avec le fait e tous grandir à partir du Déluge il y a "environ 4400 ans" (date de Kent Hovind) ou il y a 4974 ans (date de St. Jérôme pour le temps entre Déluge et naissance de Notre Seigneur étant 2957 ans, supposition que nous sommes en 2017 après Sa Naissance) ou il y a 5375 ans (par la chronologie de Syncellus) ou 5383 ans (selon la date liturgique des Églises byzantines) ou encore les fameux 4365 ans qui découleraient de la chronologie Ussher qui fit le calcul de même méthode plus tard que St Jérôme et Syncellus, mais basé sur une lecture masorétique des généalogies, pas celle de la LXX.
Conclure de l'immensité des récifs de corail ces millions d'années relève d'un impressionnisme, pas des maths sérieuses.
- Pour revenir aux personnes, Darwin est en effet devenu père. Il ne semble pas avoir été trop Mengele (malgré une blague dans la BD) pour que ses enfants aient enfants en leur tour. Son fils Sir George Howard Darwin a entre autres corrigé Galilée sur les Marées.
- La postérité de Darwin, comme celle d'un frère de [non, celui-ci] "l'évêque" Wilberforce (avec un L, s v p!) comprend de nos jours des catholiques.
Un père Wilberforce, hélas Novus Ordo, mais quand même, considérait il y a quelques années que si son célèbre ancêtre Wilberforce l'abolitionniste vivait de nos jours, il serait passionnément contre l'avortement.
Et un homme dont le nom de famille n'est pas Darwin, mais qui descend de Charles Darwin quand même, vient d'avoir et d'ensuite me refuser un débat sur le créationnisme et le géocentrisme. Mais il a la grande mérite de s'opposer à la contraception ou à la mentalité contraceptive:
"Because most philosophies that frown on reproduction don't survive."
Les philosophies qui frognent sur la réproduction ont une tendance majoritaire de ne pas survivre.
Avec ceci, je pense pouvoir laisser les BD (il s'agit de deux volumes, comme dit) dans les mains de créationnistes, sans qu'ils s'égarent.
Hans Georg Lundahl
Évry
Veille de Pentécôte
3.VI.2017
PS, en découvrant que Christian Clot est explorateur, j'imagine qu'il vient de faire un peu de Darwin in later ego, surtout sur ce qui concerne The Beagle.
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