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vendredi 28 octobre 2022

Rahan, encore - trimestriel n° 3


RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq. · Rahan bi- / trimestriel 2 - comprend aussi Mbong ... · Rahan, encore - trimestriel n° 3

Relire Rahan revient à quelques occasions à devenir beaucoup davantage de la nostalgie gâchée par ce que j'avais appris après les lectures. Davantage que quoi? Davantage qu'avec C. S. Lewis.

Je viens d'acheter Rahan trimestriel, n° 3. Il y a dedans (comme dans le n° 2) des choses que je n'avais pas lu comme enfant. Mais pour certaines, j'aurais gobé davantage à l'époque, pas que les histoires seraient devenues illisibles, mais il y a des choses que j'ai compris sur le monde et qui m'incite à une certaine méfiance vis-à-vis ce que Chéret et Lecureux essaient de m'apprendre.

D'abord, je viens de me plaindre que Rahan peut traverses des grandes mers en radeau et parler sa langue avec ceux qui vivent aux nouvelles destinations, un peu comme dans l'Empire colonial de la France où le français servait entre le Maroc et Madagascar, avec une espace entre ce dernier et le Congo - ce qui me paraissait peu réaliste pour un continent dans lequel, prétendument, des hommes auraient vécu plusieurs dixaines de millennaires en des très petites groupes. L'aventure Le petit d'homme y rémédie. Les parents du bébé qu'il sauvent le considèrent comme kidnappeur et ne parlant pas sa langue, ne lui laissent pas l'occasion de se défendre. Là, par contre, s'il y avait eu des langues différentes assez longtemps, on y aurait inventé les cours de langues, les interprêtes bilingues et quoi encore - des choses qui ne sont nullement limitées à notre civilisation moderne, mais encore se pratiquent là où des groupes allophones les uns aux autres y compris dans les pays qu'on dit les "moins développés" bien que "développés différemment" aurait mieux convenu.

Loin de réalisme sur le plan linguistique donc.

Et là, on peut deviner les raisons. Si par exemple Europe d'il y a les prétendument 20 000 ans avait été peuplé des Cro-Magnons depuis encore 20 000 ans en arrière et contenu des résidus de Néanderthaliens qui y étaient depuis encore plus longtemps que ça - ce scénario évolutionniste qu'ont les auteurs de Rahan - soit Rahan n'aurait pas pu être un des hommes les plus souvent dépaysés, soit il aurait dû faire des cours de langues, chose que le format de la BD d'aventure n'aurait sans doute pas admis en répétitions.

Néanmoins, ça reste un beau moment qu'il aide un bébé à survivre. Moins beau, la mégère Lheita, mais ça c'est voulu.

Par contre, niais, ni beau ni voulu laide, mais niais, c'est la confrontation entre les chasseurs mâles de la même tribu que Lheita qui imaginent qu'un tire réussi sur une "bête-plate" soit une promesse des dieux de la chasse et Rahan, voltairien athée, qui les trouve tout juste utiles pour exercer l'adresse du tir en épieu ou en flêche.

Nous n'avons pas d'autobiographies de gens qui ont vécu ces temps, à moins de les trouver dans la Bible, en chapitres 9 à 11.

L'idée qu'on fit les images de bêtes pour superstitions plutôt que pour exercises de tir est une reconstruction. On aurait tout aussi bien pu avoir Rahan arriver avec ce genre de croyance superstitieuse et le clan l'aurait pu éclairer sur la vraie utilité des "bêtes-plates" ... ou, comme l'ont constaté des gens assis avec une lumière en flambeaux, avec des flammes un peu instables, on aurait pu regarder les images qui faisaient une cinéma en ombres et lumières variées, avec un effet hypnotique.

Mais, non, l'homme qui ne peut pas dire "image" pour une "bête-plate" est capable de formuler l'idée d'une "croyance" - et de l'appliquer uniquement à celles des autres, comme un athée du Grand Orient. Et comme ces gens là l'aiment, il est aussi celui qui invente les choses utiles.

De nos jours, les dernières deux siècles, le mot "science" a trois acceptations diverses, qu'il mélange et qui en soi ne veulent pas dire la même chose. Rahan les mélange quasi 20 000 ans en avance (selon cette chronologie des choses), à savoir ces acceptations ci:

  • 1) étude de la nature qui se concentre plus sur les forces et les maths que sur les essences et le surnaturel derrière ("s'il y a," comme diraient certains)
  • 2) les inventions utiles
  • 3) l'opposé de "la croyance" notamment métaphysique et religieuse.


Rahan s'oppose à la croyance, comme dans Ceux qui marchent débout, justement, il invente les choses utiles, il observe la nature de manière de faire une étude scientifique très rudimentaire, mais quand même telle. Sa figure est donc une icône de cette confusion entre trois choses qu'on peut vouloir dire avec le mot "science" ...

Et là, je sens que j'ai dépassé le stade d'ignorance sur l'histoire des idées quand ça pouvait me paraître encore un peu crédible.

Beaucoup moins mauvais, pas que les trois aventures de Rahan en soi, elles sont encore lisibles, dans le sens qu'on parle de "buvable" mais que les idéologèmes dedans, c'est Noah, les Mammouths ou la mort. J'avais une idée que l'on aurait voulu donner à Noé un modèle "moins mythique" (mais le Déluge n'est pas un mythe) dans la préhistoire. Non, ça reste une histoire de chasseurs de Mammouths, une histoire uniquement de chasse et de survie dans cet âge là (celui que les chercheurs non-créationnistes posent en 20 000 av. le prés.), et ce serait même possible que l'auteur ne saurait pas que "Noah" c'est l'hébraïque pour Noé. Il a pu faire allusion, sinon à Yannick Noah, alors à son père, dont la carrière de foot devrait déjà avoir commencé à l'époque que Rahan est sorti.

Pourquoi trouvé-je ceci assez génial? Parce que, l'époque que certains posent il y a 20 000 ans, je le pose (comme Kent Hovind) juste après le Déluge - la famille de Noé doit avoir fait un picnic avec façonnage d'outils de pierre dans la Grotte des fées, quand Arphaxad était petit. L'époque où on situe Rahan, ce serait donc à peu près mi-chemin entre le Déluge et la mort de Noé. Et dans cette époque un jeune chasseur a très bien pu avoir le Noé du Déluge comme éponyme, être nommé en son honneur. Et puisque Babel se trouve entre 350 et 401 après le Déluge, daté comme 9600 à 8600 avant Jésus-Christ, ce chasseur aurait encore prononcé Noé en hébreu,* donc Noah.

Hans Georg Lundahl
Paris
Sts Simon et Jude, Apôtres
28.X.2022

* Unité linguistique qui explique mieux que les prétendus 20 000 ans après l'arrivé sur le sol, que des marchandises, notamment en silex, aient pu être déplacées très loin de leurs endroits d'origine.

vendredi 14 janvier 2022

Rahan bi- / trimestriel 2 - comprend aussi Mbong ...


RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq. · Rahan bi- / trimestriel 2 - comprend aussi Mbong ... · Rahan, encore - trimestriel n° 3

Le contenu semble venir de Pif gadget autour de nouvel an 1970. Ces trois aventures sont dedans :

Pif n°39 (novembre 1969) Le pays à peau blanche / Rahan (trimestriel ou bimestriel) n° 2
Pif n°43 (décembre 1969) La longue griffe / Rahan (trimestriel ou bimestriel) n° 2
Pif n°46 (janvier 1970*) L'arc du ciel / Rahan (trimestriel ou bimestriel) n° 2

C'est aussi le cas pour une page sur Mbong, le Sinanthrope, et le feu.

On apprend que Mbong est Sinanthrope, qu'il est quelque part déjà homme (il semble avoir une langue humaine), et qu'il est quand même encore un animal (AronRa aurait ajouté illico "et nous, alors?").

On apprend aussi qu'il n'a pas utilisé le feu avant, et qu'il est le premier qui le fait maintenant.

Et, qu'à part cette découverte, il aurait été la proie de Hoû, tigre à dents de sabre.

Jolie découverte, que Hoû a peur de la feu. Mais pourquoi dans L'arc du ciel, environ 28 000 ans plus tard, doit donc Rahan affronter des hommes qui ne connaissent pas le feu comme outil? Et dans Le pays à peau blanche aussi? Peu croyable, pour des gens vivant dans le neige si longtemps ...

Une bonne chose est que la BD (et ses nouvelles sur Mbong) tend à éviter des datations précises. Donc, les datations fausses, acceptées par les évoutionnistes. Mais il y a d'autres choses qui sont invérifiables par ce qui se présente aux paléontologues.

Ou autrement problématiques. Les diffusions de pierre de feu entre des gens du paléolithique montre très bien qu'il ait dû y avoir une langue commune ... mais à part une lingua franca, délibéremment entretenue par des contacts culturels, c'est très peu probable pour des gens étant à des dizaines ou centaines de milliers d'ans de leurs premiers ancêtres - et encore, des contacts culturels, ça aurait absolument ôté l'idée que Rahan puisse rencontrer des gens qui ignorent le secret du feu ou en apprendre les vêtements chauds et de la suite. La langue commune est quelque part très définitivement mieux explicable dans la perspective biblique, notamment du paléolithique supérieur après le Déluge et avant Babel.

Mais revenons aux choses invérifiables. Que Homo erectus - car les scientifiques ont rebaptisé le Sinanthrope sans lui demander son accord - avait une langue humaine est sûr. Son oreille pouvait capter les sons des langues humaines - peut-être pas i, é, p, t, juste possiblement un peu trop aigus pour lui, mais au moins a, o, ou, tch, k. Son cerveau se trouvait dans un crâne ayant le marque de l'air de Broca. Son volume cérébral était celui d'un enfant de dix. Qui peuvent évidemment parler. Mais les squelettes ne peuvent pas montrer qu'il était couvert de fourrure. Et les squelettes trouvés sans feu ne peuvent pas non plus montrer que les Homo erectus aient ignoré le feu, ça se peut qu'un tel était mort en dehors de son domicile, et par là sans le feu. Encore une fois, comme avec une fourrure initiale, une ignorance du feu initiale n'est pas montré par la paléontologie, mais par l'idée reçue que nous descendons, via Homo erectus, de bêtes. Par contre, des squelettes trouvés à côté de foyers, ça montre qu'ils n'ignoraient pas le feu, ceux qui se trouvaient là.

La question de datations complique cette observation. Les homo erectus, on en aurait depuis plus qu'un million d'années, mais les rélictes avec du feu, ça remonterait un peu audelà de la moitié ... bien entendu, l'argument suppose que ces millions d'années aient existé, que les datations ne faussent pas l'argument. Et pour des datations de tels âges, je soupçonne la plupart du temps la méthode K-Ar ... ça dépend de la temperature rafraîchissante de l'eau qui coulait sur les laves, donc, pas mal de cas (mais pas ceux des homo erectus) ne seraient absolument pas là sans les eaux du Déluge. Pour les âges jusqu'à 2 millions, on a un exemple

K-Ar dating method sometimes can mislead us, for example Kilauea Iki basalt, Hawaii (A. D. 1959) dating age are 8.5±6.8 Ma (Krummenacher, 1970). But, in practice, how do we assess the reliability and uncertainty of the published K-Ar age data? What aspects should I consider about? Could someone give me some related papers or give me some advice? I just want to use the age data, and not to date the rocks.


How do we assess the published K-Ar Age data of volcanic rocks?
ResearchGate : Asked 25th Aug, 2013
Wenfeng Guo, Chinese Academy of Sciences**
https://www.researchgate.net/post/How_do_we_assess_the_published_K-Ar_Age_data_of_volcanic_rocks2


Traduit : La méthode K-Ar peut parfois nous prendre en piège, par exemple le basalt de Kilauea Iki, Hawaii (AD 1959), les âges de la datation sont 8,5 millions d'années, plus ou moins 6,8 (Krummencacher, 1970). Mais, dans la pratique, comment est-ce que nous estimons la fiabilité et l'incertitude des données publiées à partir de K-Ar? Quels sont les aspects à considérer? Quelqu'un pourrait me donner des articles à ce propos ou donner des astuces? J'ai juste envie d'utiliser les données, pas de dater les roches.

Donc, la première plus que moitié de l'existence homo erectus tombe avec K-Ar. On ne peut pas prouver qu'il ait manqué du feu.

Rahan peut avoir été bon ou mauvais pour la morale, il était néfaste pour la bonne compréhension des lecteurs des choses d'anthropologie dite préhistorique. On ne lit pas Leakey ou Coppens, on lit essentiellement Engels, fervent admirateur de Darwin, mais plus proche disciple de Marx.

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Hilaire de Poitiers
14.I.2022

* Marqué sur le sit de janvier 1969, probablement erreur typographique.
** https://www.researchgate.net/profile/Wenfeng-Guo

samedi 1 octobre 2011

Où parler de Joann Sfarr, sinon sur mon blog BD?

Il vient de le dire lui-même, on ne peut pas plaire à tout le monde. Il a plu a un de mes bienfaiteurs qui me l'a recommandé, il n'a pas tellement plu à moi.

Le chat du rabbin, bon ça va encore un des albums, mais là où ils vont en désert, il se complait un peut trop à raconter les pires abus des Chrétiens de la Russie et de son armée. Le "bon" est un trop complaisant avec les débuts de la Révolution. Le Russe ex-officier czariste est un peu trop traité comme "bon débarras".

Sans doute il y a des ressentiment communautariste qui l'excuse d'une certaine façon. Mais qu'il soit excusé ne le rend pas très bon. J'ai des ressentiments de l'autre côté, donc contre le sien: je trouve horrible la révolution (anglaise, française, russe et mexicaine) avec sa persécution des chrétiens. J'abhorre la III. République dès le tournant anticlérical (environs 1878 ou qqc) jusqu'à à peu près les deux fois que Pétain se trouve sur la scène. Je déteste ce que celui faisait l'été de 42, mais avant il résistait, après il ne pouvait plus résister, il s'est plaint de sa captivité réelle sur le jour de Ste Jeanne d'Arc 1944, pendant sa visite à Paris.

Son milieu - celui de Joann Sfarr - aime de Gaulle en le considérant comme un sauveur des Juifs. Est-ce qu'ils aiment aussi Franco qui a réellement sauvé des Juifs, tous les Séfarades qui pouvaient documenter un ancêtre ayant vécu en Espagne? Parler le ladino ou montrer une clef d'une maison espagnole fonctionnait à l'ambassade de Budapest: l'œuvre de Raoul Wallenberg dans la même ville pour surtout donc les Ashkénazes en atteste.

Il n'est pas fou parce qu'il dessine tout le temps. Il n'est pas fou parce qu'il déteste la droite, il en a été ciblé. Mais c'est embêtant, autant de le lire se prononcer contre la droite française, là aussi il parle des abus et de peu d'autres choses, que de le lire se dire lui-même fou sauf pour le fait qu'il ait réussi de faire argent avec sa folie. En d'autres temps un mot comme ça aurait été une bonne blague, aujourd'hui, avec les pouvoirs de la psychiatrie - voir mon article sur Heidi par Johanna Spyri pour un tout autre début et Tina la Châtelaine sur une idéalisation irréaliste de la situation présente - le propos devient dangéreux. Sinon pour lui-même, au moins pour les autres enthousiastes.

À part ses ressentiments, il est un homme harmonieux, par rapport à la vie terrestre (il aurait qqs démarches à faire pour gagner la vie céleste dans l'au-delà), et dépenser des heures et des heures sur une activité harmonieuse ne paraît nullement une folie. Même si elle était moins apprécié par les autres.

Je viens donc de lire qqs pages de l'interview fait par DBD auprès de Joann Sfarr. Après en avoir lu deux album du Chat du rabbin. Je lui accorde d'avoir un bon goût de BD: Rahan et Conan par Buscema ne sont pas à mépriser. Ils dessinent un peu plus joliment que lui-même.

S'il prendra ça comme un compliment ou pas, dans ma période la plus pro-juive en 2007, à Nice(quoique je n'étais pas et je ne deviendrai pas Juif), j'avais un samedi perdu une souris devant la maison d'un père avec enfants qui portaient la kippa. Je me suis consolé avec la réflection que "le chat du rabbin ne chasse pas le sabbat" - autrement dit que ces enfants auront vite fait de sauver la souris du chat. Après j'ai eu peur de fois qu'on l'ait utilisé pour kabbalah, mais même là, une acte de charité comme cette réflection est une protection. Et en plus, il avait l'air honnête.

Hans-Georg Lundahl
Beauvais
1 oct 2011

mercredi 4 août 2010

RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq.


RAHAN - l'intégrale T. 22, pp. 63, 79 seq. · Rahan bi- / trimestriel 2 - comprend aussi Mbong ... · Rahan, encore - trimestriel n° 3

(p.63:)Une longue partie de la nuit, "P'tit Singe" raconta comment une partie de son clan s'était opposée aux sacrifices humains qu'exigeait le culte du "dieu-singe" ... au fil des saisons, la discorde grandit entre Kougar-le-Sorcier, farouche partisan de "Gorah-Ka" ... et le vieux chef Tork, meneur des "rebelles"!... ceux-ci, bannis du clan, durent se refugier dans les forêts ... mais ils n'y avaient pas trouvé la paix ... car ... Kougar et ses "Hommes-Gorah" les traquaient sans cesse, comme des bêtes ... le vieux Torak avait trouvé la mort au cours d'une de ces chasses-à-l'homme cruelles ...

(p.79 et seq:)- Les "entrailles" de Gorah-Ka!!

Le fils de Craô n'avait encore jamais vu assemblage aussi grandiose ... de bambous, de branches, de passerelles, d'étais, et de traverses ouvragées

- Que c'est beau! Construire cette merveille a du demander bien du temps, bien des efforts ...

- Plus que tu n'imagines, "Cheveux-de Feu"! La légende dit que nombreux sont nos ancêtres qui y ont consacré leur vie! ... Ce furent les temps heureux de la fraternité ... toute la horde élévait au dieu "Gorah-Ka" ... la plus grandiose des idôles jamais vues ... les temps du bonheur suivirent qui virent tous les clans du territoire communier dans la même foi ... on venait de partout admirer et respecter le "dieu-singe" ... mais un jour, hélas ... des chasseurs égoïstes et cruels ... prétendirent être les seuls envoyés de "Gorah-Ka" chez les vivants!

Kougar-le-Sorcier et ses gardes imposèrent sauvagement de nouvelles lois qui leur octroyaient tous les droits!

... Ils traquèrent sans relâche tous ceux qui refusaient leur tyrannie! Et depuis, à l'ombre du "dieu-singe" nous ... vivons les "temps sans joie" !...


Lecureux et Cheret - car ce sont eux les auteurs de RAHAN, Fils des Ages Farouches - sont sans doute très subtils en allusions.

Une est très clair: l'église catholique ne s'est jamais imposé sur une communauté chrétienne plus ancienne comme Kougar-le-Sorcier. Car, le jour où il y a une imposition par quelqu'un, il y a aussi une date dont se souvenir.

L'Église Catholique avait son culte et sa doctrine, dans l'essentiel, bien avant d'être en position de traquer qui que ce soit (avec par exemple l'Inquisition Espagnole). Elle était au contraire elle-même souvent traqué: par Juifs et par Païens Romains, par Ariens, par Païens Germaniques et par Musulmans, par la Réforme Protestante et par la Révolution Française - oui, 1517 et 1792 sont en effet des dates de mémoire d'une usurpation devenu après sanglante, donnant pour les demeurés fidèles vraiment des "temps sans joie".

Je ne sais pas si c'était leur intention, mais Cheret et Lecureux ont donné avec les mots de Tarouk une belle apologétique de la foi Catholique:

"mais un jour, hélas ..."

Merci!

Hans-Georg Lundahl
Le Blanc Mesnil
4 août 2010